Le nombre de salariés dans les secteurs de la construction et de l’industrie est en chute libre, d’après les chiffres du Statec.
Dans un rapport publié ce mardi 25 juin, le Statec pointe le ralentissement de la croissance de l’emploi salarié. Au premier trimestre 2024, celui-ci n’a augmenté que de 0,2 % par rapport au quatrième semestre 2023. En variation annuelle, la progression n’a été que de +1,1 %, contre +1,6 % au quatrième trimestre 2023.
À l’inverse, les activités financières et d’assurance (+1,9 % sur un an), ainsi que l’administration et les autres services publics (+3,8 % sur un an) sont les branches les plus dynamiques en comparaison annuelle. Ces plus fortes croissances s’expliquent, selon le Statec, « des activités de gestion de fonds d’investissement et de pension » en ce qui concerne les activités financières et d’assurance.
Quant à l’administration publique et aux autres services publics, ce sont les services de l’administration centrale qui ont enregistré la croissance la plus favorable.
Le Statec souligne également la dégringolade du nombre de salariés (-4,7 %) dans le secteur de la construction, en variation annuelle. « Ce sont les activités de construction de bâtiments résidentiels et non résidentiels qui ont subi la plus grande perte d’emplois », note l’institut du sondage. Même son de cloche, du côté du secteur de l’industrie.
Enfin, au premier trimestre 2024, l’évolution du nombre de salariés est identique pour les frontaliers et les résidents (+0,2 % par rapport au quatrième trimestre). En variation annuelle, le nombre de salariés résidents non communautaires a progressé de 7,4 %, tandis que celui des résidents luxembourgeois a augmenté de +1,7 %. « Il convient de noter que le nombre de salariés résidents communautaires a baissé de -1,8 % au premier trimestre 2024 », conclut le Statec.