Après trois ans de travaux, la Brasserie de Luxembourg a inauguré sa nouvelle brasserie à Diekirch, vendredi.
Moderne et écoresponsable. Deux mots pour résumer l’ambition de la Brasserie de Luxembourg, qui brasse les bières Diekirch et Mousel, avec ce nouveau joyau de production.
Pour cela, le groupe luxembourgeois, filiale du géant de la bière Ab Inbev, a investi 25 millions d’euros pour se doter d’un site de production capable de brasser 250 000 hectolitres de bière par an ou encore 160 fûts de bière par heure.
Si cette modernité de production est belle et bien présente, la Brasserie de Luxembourg affiche également ses ambitions en matière d’environnement. Les installations dans la nouvelle brasserie répondent aux critères les plus modernes en termes d’efficacité énergétique et permettront de brasser de façon plus durable avec une réduction totale de plus de 15% de la consommation d’électricité.
La salle de brassage est équipée d’un système de condensation des vapeurs qui permet la récupération de l’énergie calorifique par un système d’échangeurs. Cette récupération de l’énergie liée à l’optimisation du fonctionnement des installations thermiques garantira une réduction en énergie calorifique de 38%. En matière de consommation d’eau la diminution est estimée à 10%.
«L’investissement lié à la récupération du CO2 nous permettra de diminuer notre empreinte carbone de 75%», explique Pierre Van Vynckt, directeur opérationnel et maître brasseur, avant d’ajouter : «Nous sommes particulièrement fiers du nouveau système de filtration, qui est unique en Europe. Un filtre à membranes permet de filtrer la bière sans aucun additif de filtration et donc sans aucun rejet.»
Un ancrage local
C’est un détail, mais à l’heure où de nombreux décideurs font appellent à des très grands noms d’architecture étrangers pour construire un siège, un nouveau bâtiment ou encore des parkings, voir la nouvelle brasserie être conçue par le bureau luxembourgeois Beiler François Fritsch Architectes souligne la volonté de la brasserie de surligner son ancrage local.
À cela s’ajoute qu’elle a fait le choix de rester et d’investir à Diekirch. « Nos racines luxembourgeoises remontent à 1825 et nous brassons à Diekirch depuis 1871. Investir dans une nouvelle brasserie ici démontre notre volonté incontestable de nous identifier plus que jamais avec nos racines et nos consommateurs. La nouvelle brasserie montre notre engagement vis-à-vis de la ville de Diekirch», explique Gilles Nackaerts, directeur de la brasserie de Luxembourg Mousel-Diekirch.
Jeremy Zabatta