Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le quartier européen du plateau de Kirchberg accueille une nouvelle structure en son cœur. Un édifice propice à la mobilité douce.
87 mètres de long, un profil en S surélevé à 12 mètres, la Passerelle des Arts dans le quartier européen du plateau de Kirchberg s’intègre harmonieusement dans le paysage boisé traversant la forêt domaniale des Trois Glands. L’édifice a été inauguré, ce vendredi, en présence de Yuriko Backes, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Eric Thill, ministre de la Culture, Lydie Polfer, bourgmestre de la Ville de Luxembourg, Marc Widong, directeur du Fonds Kirchberg et de Bettina Steinbrügge, directrice du Musée d’art moderne Grand-Duc Jean (MUDAM). La construction de l’ouvrage d’art en acier inoxydable avait démarré au début de l’année 2022.
La nouvelle passerelle piétonne et cyclable permet de relier le plateau de Kirchberg au pôle d’échange Rout Bréck-Pafendall, au Musée d’art moderne Grand-Duc Jean (Mudam) ainsi qu’au Musée Dräi Eechelen. Le projet s’inscrit dans le cadre du Plan d’aménagement général de la Ville de Luxembourg (PAG) comme «couloir et espace réservé pour projets de mobilité douce». Le coût total de construction de ce projet s’élève à 7.000.000 euros TTC.
« Il ne fait nul doute que les piétons et les cyclistes trouveront un réel plaisir à emprunter ce pont, qui contribue indéniablement à l’amélioration de la mobilité douce au sein de Luxembourg-ville. Les passionnés d’architecture y découvriront également un intérêt certain, séduits par la structure en acier et la richesse technique et architecturale qu’elle représente », a déclaré La bourgmestre Lydie Polfer.
Une vocation écologique
L’aspect environnemental de cette passerelle est particulièrement souligné par les différents ministères. D’abord dans sa conception et son aménagement qui ont été pensés « pour préserver le mouvement des arbres existants ». Un système d’éclairage a été intégré à l’édifice pour assurer la sécurité des usagers tout en minimisant les perturbations potentielles de la vie nocturne de la faune locale.
« En favorisant les modes de transport doux comme la marche et le vélo, nous améliorons la qualité de l’air, réduisons les émissions de gaz à effet de serre, encourageons un mode de vie plus sain et renforçons la cohésion sociale, tout en promouvant un environnement urbain plus agréable et inclusif» a souligné la ministre Backes.
