Accueil | A la Une | Kinder contaminés aux salmonelles : l’usine Ferrero d’Arlon peut produire normalement

Kinder contaminés aux salmonelles : l’usine Ferrero d’Arlon peut produire normalement


Début avril, à l'approche des fêtes de Pâques, le groupe avait procédé au rappel de tous les produits fabriqués sur ce site majeur. Photo d'illustration

L’usine belge du géant Ferrero mise en cause au printemps dans un scandale de chocolats contaminés aux salmonelles a reçu des autorités sanitaires belges un feu vert « définitif » pour produire, après une période de trois mois sous surveillance.

L’annonce du groupe a été confirmée vendredi par une porte-parole de l’Agence belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca).

« Tous les résultats d’analyses des matières premières et des produits finis étaient conformes, et les missions d’inspection se sont bien déroulées », a précisé cette porte-parole, Aline Van den Broeck. L’autorisation définitive a été donnée jeudi, selon elle.

L’usine d’Arlon du géant italien mondialement connu pour ses marques Nutella et Kinder avait reçu à la mi-juin une autorisation de redémarrage de sa production sous certaines conditions, alors qu’elle était fermée depuis le 8 avril après l’éclatement du scandale.

L’Afsca avait souhaité pouvoir mener des analyses régulières des ingrédients utilisés et des produits finis avant leur mise sur le marché.

Depuis trois mois, souligne vendredi Ferrero, « le groupe a travaillé sous la supervision de l’Afsca en utilisant des protocoles de qualité et de tests améliorés ».

« L’octroi de la licence de production signifie que tout est en place pour que l’usine d’Arlon puisse produire en toute confiance », ajoute-t-il dans un communiqué.

L’Afsca précise toutefois qu’au cours de l’année à venir l’usine va « être suivie de plus près », avec des contrôles à l’improviste plus fréquents que la norme ne l’exige pour les chocolatiers.

Début avril, à l’approche des fêtes de Pâques, le groupe avait procédé au rappel de tous les produits fabriqués sur ce site majeur, après le signalement de dizaines de cas de salmonellose possiblement liés à la consommation de ses produits chocolatés dans plusieurs pays d’Europe.

Des enquêtes judiciaires ont été ouvertes à la fois en Belgique et en France pour déterminer d’éventuelles responsabilités pénales.

Dans un décompte remontant au 15 juillet, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a recensé 399 cas confirmés et deux probables de Salmonella Typhimurium monophasique dans les pays de l’UE et en Grande-Bretagne. Il n’y a eu aucun décès signalé.