ALEX KIRSCH ET MAGALY MEYNADIER ont été désignés porte-drapeaux de la délégation luxembourgeoise, qui défilera ce lundi soir.

C’est lundi après-midi via la traditionnelle conférence de presse organisée par le COSL dans l’une des salles du premier étage de l’hôtel Mercure niché entre les montagnes, en plein cœur de la capitale andorrane, Andorre-la-Vieille, où loge l’imposante délégation luxembourgeoise, l’une des plus conséquentes des JPEE, que le mystère a été levé. Ainsi, le cycliste Alex Kirsch et la basketteuse Magaly Meynadier ont été désignés porte-drapeaux pour la cérémonie d’ouverture, qui devait se tenir un peu plus tard dans la journée au stade national.

«J’ai appris la nouvelle vendredi matin, j’étais complètement prise par mes émotions, se remémore dans un large sourire la capitaine de la sélection nationale. C’était un peu difficile aussi parce que je n’ai pas pu le partager avec mes proches, je devais garder le secret. Mais je dois dire que je suis super fière de pouvoir porter le drapeau pour cet évènement. C’est aussi un joli cadeau pour l’ensemble de ma carrière. Cela fait maintenant 15 ans que je joue en équipe nationale et il s’agit de mes sixièmes JPEE. Oui, encore une fois, je suis fière. Surtout que ce n’est pas donné à tous les athlètes de tenir ce rôle.»

Son compatriote ne disait pas autre chose : «Laurent (NDLR : Carnol, chef de mission) m’a appelé il y a quelques jours et c’est à ce moment-là qu’il me l’a annoncé. Je n’avais pas du tout réfléchi à cela donc c’était une belle surprise, j’étais très content. C’est un honneur, très franchement.» Et le coureur de Lidl-Trek, dont la dernière participation remonte à 2013 au Grand-Duché, d’ajouter à propos de ses deux courses : «Je suis super motivé à l’idée de représenter le Luxembourg, mais aussi de courir dans le pays où j’habite. Le fait d’avoir ma famille et des copains ici, c’est une petite motivation en plus.»

Déjà sur le pont

Magaly Meynadier, vainqueure de la Coupe d’Allemagne et finaliste du championnat avec Sarrelouis, sera peut-être quant à elle suivie à distance par ses copines de club, curieuses à propos de l’évènement. «Elles ne savaient pas forcément toutes de quoi il s’agissait, indique-t-elle. J’ai essayé de leur expliquer en disant que c’est comme les JO, mais en plus petit. Pour nous, c’est exceptionnel car on sait très bien que pour le basket, c’est compliqué de pouvoir jouer au niveau olympique.»

Pour l’un comme pour l’autre, les choses sérieuses débutent dès mardi. Avec une ambition commune : décrocher l’or. «J’aimerais bien gagner, c’est sûr. J’ai conscience que ma forme n’est peut-être pas à 100 %, mais c’est un effort que j’apprécie, souligne Alex Kirsch en faisant référence au contre-la-montre individuel. Je pense que mon plus grand concurrent c’est un coéquipier, Mats Wenzel. Le parcours lui convient bien aussi.»

Et de développer concernant la course en ligne, samedi : «La distance est particulièrement petite. C’est un peu bizarre si je dois comparer avec ce que nous faisons habituellement. Il n’y a pas de difficultés majeures, alors je pense que ça risque d’être une course plus tactique. Nous allons tenter de jouer nos cartes pour l’emporter.» Les basketteuses grand-ducales lancent pour leur part leur tournoi face à Chypre, un premier virage à bien négocier dans leur quête d’une «revanche» contre les Monténégrines.