Natur&ëmwelt appelle à mieux gérer l’eau, source de paix mais aussi de conflits.
L’accès à l’eau est une source de conflits dans de nombreuses régions du monde et il n’est pas rare que les pénuries soient utilisées comme une «arme», rappelle natur&ëmwelt. D’ailleurs, note l’ASBL, la plupart des flux migratoires mondiaux sont dus à des conflits liés à l’eau. C’est le message qui sera répété lors de la journée mondiale de l’Eau, vendredi : les conflits et la paix découlent de l’eau. Une répartition plus équitable a donc le potentiel de mettre fin aux crises.
Même si les scénarios relatifs aux besoins des populations et à la recharge des nappes phréatiques dans nos régions tempérées demeurent relativement constants à long terme, «les conflits vont se multiplier à l’avenir chez nous aussi», prévient natur&ëmwelt.
Le changement climatique entraînera de plus en plus de fortes variations saisonnières des précipitations. Les phases de sécheresse printanière observées ces dernières années ont déjà porté un coup dur à l’agriculture. Celle-ci sera contrainte de se réorienter et de s’adapter. Tout comme l’industrie, extrêmement gourmande.
D’autant que les phases de sécheresse prolongées vont s’intensifier, natur&ëmwelt prenant en exemple les deux derniers printemps et étés 2022 et 2023. Les besoins en eau augmentent en même temps que la tension sur les réserves. Natur&ëmwelt a d’ailleurs comparé des vues aériennes du Grand-Duché, disponibles sur le site geoportail.lu, à l’été 2016 et à l’été 2022 : le contraste est saisissant. Diverses actions de sensibilisation seront menées vendredi pour faire prendre conscience des risques, mais aussi des solutions possibles. Renseignements sur le site partenariatsyr.lu.