Joachim, malgré sa situation au Lierse : « Je ne suis pas fini ! »

L’attaquant des Roud Léiwen, tout comme son équipier Tim Hall, ne vit pas des heures très heureuses au Lierse. Mais il est déterminé à avancer.

La situation de son club

Le Lierse n’a pas reçu la licence obligatoire pour pouvoir continuer à évoluer en D2 belge. La commission chargée de statuer sur son cas a trouvé qu’il y avait trop d’incertitude quant à la continuité du club dans le temps. Et pour cause, les Lierrois cherchent un repreneur et tant qu’il n’y a pas d’accord, l’avenir du club reste des plus incertains. La possibilité de se pourvoir en appel de la décision est là, mais il faut d’abord que la situation change.

«Depuis trois ou quatre mois, on nous parle des quatre personnes intéressées par cette reprise. Et on nous promet, chaque semaine, que cela sera réglé incessamment. Mais on ne voit toujours pas de fumée blanche…», expliquait jeudi Aurélien Joachim. «En attendant, cela fait deux ou trois mois que nous ne sommes plus payés. C’est long. Surtout qu’on est loin de gagner des millions… Enfin, je commence à avoir un peu l’habitude vu que j’ai déjà connu cela à Sofia ou au White Star…»

Sa situation personnelle

Si la situation de son club le touche forcément, Aurélien Joachim est bien en fin de contrat au Lierse. «Beaucoup pensaient qu’il me restait une saison, mais ce n’est pas le cas. Si je pense éventuellement à prolonger ? Pour ça, il faudrait qu’il y ait un interlocuteur à qui parler. Pour l’heure, ce n’est pas le cas…», sourit l’international luxembourgeois. «Pour le moment, il y a plusieurs pistes possibles. En Belgique ou à l’étranger. Cela ne me dérangerait pas de découvrir un autre championnat. Je suis devenu papa voici quelques mois, mais notre fille est encore petite. Cela ne poserait pas un souci de s’éloigner à nouveau.»

Lorsqu’on lui demande si parmi les clubs intéressés, il y en a un de D1 belge, Aurélien Joachim  sourit : «On verra après les playoffs.» Car le Lierse, grâce à son parcours en D2, participe depuis quelques jours aux playoffs de la D1. Et il compte bien sur ces matches «de gala» pour se mettre en vitrine. « Il faut avouer que cette saison n’est pas top. Aussi bien sur le plan personnel qu’au niveau de l’équipe. Et j’ai envie de montrer qu’Aurélien Joachim n’est pas mort, que je ne suis pas fini !», lance-t-il avant de parler de «prendre du plaisir sur le terrain, vu qu’à côté, cela ne se passe pas comme on l’aimerait…».

Julien Carette