Joachim : à Virton, « ils ne comptent pas sur moi »

Aurélien Joachim a acté son départ à venir de Virton. Il a refusé le Swift mais, s’il préférerait éviter le Grand-Duché, cela dépend encore du bon vouloir d’Emilio Ferrera, le nouveau patron du F91.

Vous êtes où ? Vous faites quoi ?

Moi ? Eh bien, je reprends le 1er juillet avec l’équipe B de Virton (il rit).

Qui vous a convoqué à cette reprise ?

Ils m’ont appelé au téléphone et ils m’ont envoyé un mail de confirmation. Pas le coach, mais le directeur (NDLR : opérationnel) Frédéric Lamotte.

Vous vous y attendiez ?

Dans le foot, il faut s’attendre à tout. Mais après tout, c’est le choix du coach et j’ai été blessé pendant trois mois. Mais il aurait peut-être fallu venir me voir à l’entraînement, du coup…

Vous n’allez pas chercher à faire changer d’avis le staff virtonais, donc ?

Ah, mais ils ont dit clairement qu’ils ne comptent pas sur moi. Alors…

Alors ?

Alors, il me reste un an de contrat avec Flavio (Becca). On va donc voir s’il y a autre chose et, surtout, s’il me libère. En même temps, j’ai toujours été correct.

On ne va pas vous cacher, et vous devez vous en douter, que beaucoup de gens vous imaginent revenir du côté du Luxembourg…

Moi, si j’ai signé à Virton, c’est pour retrouver la D2 belge et ce n’est pas dans mon idée de revenir au Grand-Duché, de me retrouver au Swift ou à Dudelange. Bon, le Swift, ils me l’ont déjà proposé, mais je leur ai dit que c’était sûr que non, je n’irai pas.

Reste le F91…

Mais on m’a dit que le nouveau coach n’était pas sûr de vouloir travailler avec moi. Et comme je n’ai plus rien entendu depuis ça, que j’attends encore un retour…

Avez-vous encore un agent ?

(Il rit) Eh bien je ne travaillais plus avec un agent, mais vu qu’il va falloir que je me trouve un autre travail… Enfin non, je ne dois pas retrouver un autre travail, mais il faut regarder les choses en face : ce n’est ni bon pour le club de Virton ni bon pour moi, que je reste trop longtemps en équipe B. D’ailleurs, même le coach l’a dit : il faut trouver une solution.

Entretien avec Julien Mollereau