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[JO-2024] Vera Hoffmann : «Excitée de voir le jour J arriver»


Vera Hoffmann affiche un immense sourire avant de faire ses grands débuts aux JO.

ATHLÉTISME Juste avant de prendre la direction du village olympique, Vera Hoffmann, qui effectue ses grands débuts olympiques ce mardi 6 août, a pris le temps de se confier.

Vera Hoffmann, qui a multiplié les compétitions pour aller chercher des points, a été récompensée de ses efforts. Qualifiée finalement en 38ᵉ position (sur 45). Elle sera en lice dès ce mardi matin lors des séries du 1 500 m.

Comment vous sentez-vous ? 

Vera Hoffmann : Ça va très bien. J’étais au village olympique pendant deux jours la semaine dernière. C’est une bonne chose. Ça permet d’avoir déjà un petit sentiment de l’esprit olympique. Avoir une première aventure.

Ensuite, retour au calme à la maison pour faire mes derniers entraînements. Je me sens prête. À l’aise. J’ai déjà vu où j’allais dormir. Je peux partir calme et sereine. 

Quid de votre compagnon et entraîneur, Bob Bertemes. Est-il au village olympique ?

Lui part en voiture de son côté. Il aura une accréditation de coach personnel. Il aura donc accès au village mais ne pourra pas rester pour dormir. Il ne va jamais dormir dans le village. Mais comme pas mal de coachs sont déjà partis, il a pu avoir une accréditation.

Revenons au sportif. Cet hiver votre saison a été gâchée par un virus attrapé en Ouzbékistan, où vous vous êtes rendue à la dernière minute. Avec le recul, était-ce une erreur d’y aller ?

Non. Je revenais d’Afrique du Sud et je pense que je serais tombée malade même si je n’étais pas allée en Ouzbékistan.

Et finalement, je n’ai pas fait une saison hivernale catastrophique, j’ai notamment battu mon record sur 800 m. C’était une bonne saison.

Vous avez dû lutter jusqu’au dernier moment pour aller chercher une qualification méritée. Comment avez-vous vécu cette situation ?

Ce n’était pas évident. Il fallait courir à droite, à gauche. Physiquement, ça allait encore. Mais le stress mental était vraiment compliqué à gérer, surtout lors des deux dernières semaines. Ça a des conséquences sur le corps.

D’ailleurs, on a pu le remarquer aux championnats nationaux. La plupart de mes concurrentes n’ont pas fait de bonnes courses. Moi-même, je n’étais pas non plus contente de mon chrono (NDLR : elle l’avait emporté en 4’11« 90, très loin de son tout nouveau record national en 4’05« 92). Beaucoup d’athlètes ont subi un stress et on a vu les conséquences.

Je suis en très bonne condition physique et pas blessée

Qu’attendez-vous de cette première olympique pour vous ?

J’ai au minimum deux courses, à savoir les séries et ensuite, soit la demi-finale, soit les repêchages. En étant réaliste, je table plutôt sur les repêchages. On est 45 au début et seulement 24 qui atteignent les demi-finales.

Se qualifier directement pour les demies, je ne dirais pas que c’est exclu. Mais ce sera dur. Très dur. De toute façon, le niveau sera très élevé. La course ne va pas se faire pour moi. Une fois qu’on connaîtra les concurrentes de ma série (NDLR : seulement la veille), on regardera un peu ce qu’on peut envisager sur le plan tactique.

Quel est votre état d’esprit ? 

Je suis très excitée de voir arriver le jour J. J’essaie de ne pas être nerveuse. Mais je pense qu’une fois que je serai dans le village, ce sera plus concret.

Quel objectif vous fixez-vous ? Un chrono ? Une place ? Des sensations ?

Le premier, c’est d’abord d’arriver sur la ligne de départ dans une bonne condition physique et mentale. C’est important de ne pas avoir de blessures et c’est le cas. Je suis en très bonne condition physique et pas blessée.

Après, je veux juste être contente de ma performance. C’est compliqué de dire un temps ou une place. Tout dépend de la course et de la concurrence. Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte.

On l’a dit, votre compagnon Bob Bertemes sera présent. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Je tiens vraiment à remercier le COSL pour ce qu’ils ont fait. Dès la première minute où j’ai décidé de prendre Bob comme entraîneur, j’ai été soutenue. Même si, sur le papier, la qualification n’était pas évidente. Le COSL montre sa confiance en nous.

Ils font en sorte de mettre chaque athlète dans les meilleures dispositions pour qu’il soit le plus performant possible. Et même si Bob ne peut pas être avec moi tout le temps, il a une chambre dans un hôtel tout près.

Tout est bien organisé pour lui. C’est quand même génial ce qu’ils ont fait ! Être aux JO ensemble, pour nous deux, c’était un grand but. C’est génial de partager cela tous les deux !

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