Accueil | A la Une | [JO-2024] Qui sont les 13 athlètes luxembourgeois et quand les voir ?

[JO-2024] Qui sont les 13 athlètes luxembourgeois et quand les voir ?


Le contingent grand-ducal qualifié pour ces Jeux olympiques est plutôt conséquent. Retour sur les forces en présence qui vont défendre les couleurs tricolores pendant un peu plus de deux semaines.

Après une attente interminable, des mois de préparation, des milliers d’heures d’entraînement, des dizaines de voyages, des sacrifices à l’envi, c’est enfin le grand moment : c’est parti pour les Jeux !

Côté luxembourgeois ils seront 13, le deuxième plus haut total de l’ère moderne après Pékin, où 14 s’étaient qualifiés.

Ces Jeux marqueront la fin de parcours de plusieurs légendes du sport luxembourgeois. En athlétisme, Bob Bertemes va raccrocher son poids le 15 août à Belvaux. Auparavant, le colosse de Mannheim s’était lancé pour défi de vivre une seconde fois les Jeux, après le rendez-vous confiné de Tokyo.

Mission accomplie en décrochant les minima (21,50 m) dès sa première sortie de l’année avec 21,71 m au CMCM. Depuis, il a alterné le bon et le moins bon mais reste sur une performance rassurante à Schifflange, où il s’est imposé avec 21,36 m, sa deuxième meilleure marque de la saison.

À Paris, il tentera de finir en beauté en franchissant les qualifications. En vélo, quatrième et dernière participation pour Christine Majerus, qui achèvera son immense carrière à l’issue de cette saison.

Et comment ne pas évoquer Ni Xia Lian ? La pongiste la plus âgée de l’histoire des JO à Tokyo est toujours là trois ans plus tard.

Mais à 61 ans, la compagne de Tommy Danielsson n’a pas officiellement annoncé qu’il s’agirait de sa dernière :«Je ne m’interdis rien !» Du coup, rendez-vous à Los Angeles ?

Vieux briscards…

Ces Jeux seront aussi un contraste entre des sportifs très expérimentés. Et des novices olympiques. En athlétisme, discipline la plus représentée, ils seront en effet trois sur quatre.

Avec, en chef de file, une débutante qui n’en a que le nom : Patrizia Van der Weken. La toute première sportive luxembourgeoise officiellement qualifiée pour Paris – c’était le 2 juillet 2023 à La Chaux-de-Fonds- a depuis enchaîné les succès : championne du monde universitaire, finaliste mondiale cet hiver et quatrième pour un malheureux centième en finale des championnats d’Europe de Rome.

Clairement, la protégée d’Arnaud Starck n’arrive pas à Paris pour faire de la figuration. On l’attend au minimum en demi-finale. Et avec un record national abaissé à 11« 00 tout rond, elle pourrait même rêver à encore plus grand.

En tout cas, tous les voyants sont au vert pour elle, même si elle devra composer avec les attentes placées en elle alors qu’elle ne dispute que ses tout premiers JO.

En triathlon, Jeanne Lehair est également une rookie ambitieuse. Championne d’Europe l’an passé, la néo-Luxembourgeoise a tout ce qu’il faut pour décrocher le meilleur résultat grand-ducal de l’histoire (Nancy Kemp-Arendt, 10ᵉ à Sydney). Voire se rapprocher d’une breloque. Même si, au vu de la concurrence, il faudrait que toutes les planètes soient alignées pour elle.

… et jeunes aux dents longues

Les autres débutants seront d’abord là pour prendre de l’expérience. On pense à Vera Hoffmann sur le 1 500 m, Ruben Querinjean sur le 3 000 m steeple, le nageur Ralph Daleiden sur le 100 m nage libre ou encore le pongiste Luka Mladenovic, notamment. Sans oublier Pit Klein, l’archer, premier à entrer en lice dès demain.

Treize, c’est beaucoup. Mais ça aurait pu être encore un peu plus. On aura ainsi une pensée pour ceux qui ont échoué d’un rien à faire grandir ce contingent. On pense à Charline Mathias, qui rate Paris pour une petite place à cause d’un règlement qui attribue trois places d’universalité. Elle a, depuis, annoncé sa retraite et couru sa dernière course à Schifflange.

Au triathlète Gregor Payet, qui échoue pour… 0,71 pt ! À Rémi Fabiani, qui a vu son pote Ralph Daleiden lui être préféré pour être repêché par World Aquatics.

Ou encore à Flavio Giannotte, 43ᵉ mondial, mais pénalisé par un système qui favorise les équipes. Sans oublier Victor Bettendorf, qualifié, mais contraint de renoncer car il a dû se séparer de sa monture Mr. Tac.

Retrouvez le nom, la discipline et le programme de tous les sportifs luxembourgeois à Paris : 

(Illustrations : Sophie Wiessler)

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.