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[JO-2024] Dressage : Wagner-Ehlinger en terrain connu


Nicolas Wagner-Ehlinger sera en action aujourd’hui à Versailles. (Photo : afp)

Après Tokyo, Nicolas Wagner-Ehlinger s’apprête à connaître ses deuxièmes JO.

Il y a trois ans, c’est dans un contexte très particulier que Nicolas Wagner-Ehlinger était devenu le premier cavalier luxembourgeois de l’histoire à se qualifier pour le plus gros événement de la planète. Dans un contexte sanitaire que l’on connaît, il avait réussi une prestation très honorable en décrochant une 25e place.

Pour lui, Noël tombe toujours au lendemain du nouvel an. C’est en effet tout début janvier que les cavaliers sont officiellement mis au courant de leur qualification ou non pour les JO. On se rappelle qu’ils auraient même dû être deux cavaliers grand-ducaux, malheureusement Victor Bettendorf avait dû se séparer de sa monture Mr. Tac, avec qui il avait réussi de multiples exploits, dont le plus retentissant reste bien sûr sa sublime victoire au Saut Hermès, tout simplement l’épreuve la plus prestigieuse au monde. Mais le propriétaire du cheval a décidé de le reprendre. Et comme le cavalier de jumping n’a pas retrouvé le même niveau avec ses autres chevaux, il a, la mort dans l’âme, dû renoncer à cette grande première.

C’est donc uniquement le spécialiste du dressage qui va avoir l’honneur de fouler la piste installée dans le cadre tout simplement exceptionnel du château de Versailles. Comme pour Tokyo, c’est grâce à ses performances dans sa poule européenne que Nicolas Wagner-Ehlinger a décroché son billet pour Paris, prenant le deuxième et dernier billet parmi les nations pas encore qualifiées.

«Ça va être une super expérience»

Contacté en amont de la compétition, il avait dit son impatience de retrouver la scène olympique : «Sur des grands championnats, on est toujours un peu nerveux. Bien sûr, je suis très content d’y retourner. Ça va être une super expérience.» Une expérience qu’il n’effectue toutefois pas au village olympique : «On est juste à côté de Versailles, c’est plus pratique. Mais après la compétition, je passerai une semaine là-bas, ce sera sympa.»

Sur le plan de la compétition pure, il sait que la tâche qui l’attend est énorme. En effet, seuls les 18 meilleurs à l’issue de la première épreuve peuvent présenter leur programme en musique. Mais Nicolas Wagner-Ehlinger ne vise pas aussi loin : «Si je peux faire comme à Tokyo, ce sera déjà pas si mal.» Un point positif, c’est avec le même cheval qu’à Tokyo qu’il se présente à Paris, à savoir Quater Back Junior : «C’est forcément une bonne chose. Mais c’est un cheval très nerveux. À moi de bien le gérer pour que tout se passe bien le jour J.»

Pour ne rien arranger, cela ne fait que quelques semaines qu’il peut à nouveau travailler avec son compagnon. En effet, il avait un problème à la jambe et il a fallu laisser Quater Back Junior récupérer le temps nécessaire : «J’ai dû tout faire en six mois. J’ai donné sa pause au cheval et j’ai recommencé les concours à partir du mois de février. Et maintenant, les JO arrivent déjà. Ça a bien marché. Je me sens physiquement très bien et lui aussi.» On retrouvera le couple en action dès 14 h 30, dans le somptueux écrin versaillais.

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