Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, ce sont les nouvelles technologies qui assureront l’emploi de demain des jeunes.
Dans une récente question parlementaire, le député André Bauler (DP) interroge le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur la fréquentation du Cedies (Centre de documentation et d’information sur l’enseignement supérieur), et lui demande de «mentionner quelques profils professionnels très porteurs d’avenir (bonnes perspectives d’emploi)».
Dans sa réponse, le ministre remarque qu’en matière de profils professionnels très porteurs, «il y a lieu de citer notamment les métiers en rapport direct avec la digitalisation, les sciences de l’espace, la technologie en général, la logistique et certains domaines de l’économie (audit, finances)».
D’après l’expérience des dernières années, poursuit le ministre, quelque 20 % des étudiants sont inscrits dans des études concernant l’économie et les finances. Environ 15 % des étudiants s’orientent vers des études en médecine et dans les professions de santé. Chacun des domaines «Droit», «Éducation», «Ingénieur», «Lettres et langues» et «Sciences naturelles» est recherché par 5 % à 10 % des étudiants et aucun des autres domaines d’études ne dépasse le cap des 5 %.
En ce qui concerne l’année académique 2016/2017, le Cedies compte presque 30 000 étudiants ayant sollicité une aide financière.
À noter que le Cedies organise une Foire de l’Étudiant annuelle qui porte toujours sur un thème spécifique porteur d’avenir. Cette année, le thème choisi concerne les métiers et les formations liées à la digitalisation, d’où le thème «Go digital» de la Foire 2017.
Le Quotidien