Dans une interview accordée à nos confrères de RTL, le cardinal de Luxembourg, qui figure parmi les favoris à la succession du pape François, a très clairement assuré qu’il ne souhaitait pas reprendre le titre.
Il fait partie des quinze favoris pour la succession du pape François. Jean-Claude Hollerich, cardinal de Luxembourg, s’est envolé lundi soir pour Rome, et prépare depuis ce mardi matin les obsèques du souverain pontife, qui auront lieu samedi.
Il restera à Rome jusqu’à la fin du conclave, le 11 mai prochain, a-t-il révélé à nos confrères de RTL, lundi, avant son départ. Lui qui considérait François comme son «père», a appris la nouvelle de son décès tardivement : il célébrait une messe dans la prison de Schrassig au moment où l’annonce est tombée.
«Il a toujours fait preuve d’une grande gentillesse envers moi», confie-t-il. Le cardinal, âgé de 66 ans, avait rendu visite au pape il y a seulement dix jours et admet l’avoir trouvé «très faible». Il s’est dit aussi inquiet lorsqu’il a aperçu le Saint-Père à la télévision, lors de son apparition pour Pâques.
Lorsque nos confrères lui demande s’il espère devenir le prochain pape, Jean-Claude Hollerich est catégorique : «non», répond-t-il très clairement. Pour lui, d’autres personnes sont mieux qualifiées que lui pour ce rôle.
«Le prochain pape devra faire face à un certain nombre de défis, notamment au sein même de l’Église catholique. (…) Qui devra montrer qu’elle a changé», ajoute-t-il.