Greenpeace France était convoquée ce mercredi au tribunal correctionnel de Thionville, après une intrusion en octobre dernier sur le site nucléaire de Cattenom. Comme attendu, le procès est renvoyé au 27 février.
Huit militants et l’ONG, représentée par son directeur général, Jean-François Julliard, sont poursuivis pour « intrusion en réunion et avec dégradation dans l’enceinte d’une installation civile abritant des matières nucléaires ». Les prévenus encourent cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Le conseil de Greenpeace France avait indiqué mardi qu’il solliciterait le renvoi du procès à l’ouverture de l’audience, notamment parce qu’il n’a pas reçu les conclusions de l’avocat d’EDF. « Le tribunal a donné un accord de principe sur le renvoi », a fait savoir mercredi matin Roger Spautz, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace Luxembourg, avant de communiquer un peu plus tard la date du report.
Huit activistes de Greenpeace avaient été interpellés à l’aube le 12 octobre après avoir pénétré dans la centrale pour alerter sur la vulnérabilité des sites nucléaires. Ils avaient diffusé sur le compte Twitter de l’organisation la vidéo du feu d’artifice qu’ils disaient avoir tiré tout près du bâtiment abritant la piscine à combustibles.