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Lorraine : fan de vélo couché, quelle que soit la météo !


Bruno Ponsar, de la vallée de la Fensch, fait du vélo couché quelque soit la météo... même en hiver ! (Photo : RL)

On le voit sur les routes, sur sa drôle de machine, fanion au vent, pour signaler sa présence aux automobilistes. Bruno Ponsar est un cycliste pas comme les autres, qui préfère pédaler… couché.

Le vélo et le ski de fond sont les deux activités intensives que je peux pratiquer sans me faire mal », confie Bruno Ponsar pour qui le vélo a toujours été, depuis son enfance, comme une seconde nature. « On peut aller partout et c’est hyper abordable. », poursuit cet amoureux de la petite reine qui, lorsqu’il était encore en activité, enfourchait très régulièrement son vélo de type randonneur pour aller au travail. Quelles que soient les conditions météo… « J’avais un jeu de pneus à clous pour la neige et le verglas », ajoute-t-il.Et puis un jour, en cherchant avec sa famille sur internet des solutions pour éviter à sa belle-mère de tomber, suite à deux accidents consécutifs, il a découvert l’existence du vélo couché.

Plus performant

« C’est vraiment un plaisir de rouler dessus, explique celui qui enfourche sa drôle de machine depuis une vingtaine d’années maintenant. Son siège ergonomique limite l’hyper-extension cervicale qu’on a à vélo classique. C’est intéressant pour les lombalgies opérées ou non d’une hernie discale. Le vélo couché est plus performant qu’un vélo droit du fait d’un meilleur coefficient de pénétration dans l’air pour le même effort. C’est tellement confortable que je ne reviendrai plus au vélo classique ! » affirme l’intéressé.

Du plaisir… et de l’utilitaire

« Il faut que je bouge. J’ai besoin d’une activité régulière plusieurs fois par semaine », confie Bruno Ponsar. Il utilise donc son vélo couché à la fois pour pratiquer son sport favori mais également de façon utilitaire pour faire ses courses dans un rayon de quarante kilomètres autour de sa maison. Il possède pour cela une petite remorque monocycle dans laquelle il peut charger vingt à vingt-cinq kilos de matériel.

Il effectue ainsi entre cent et quatre cents kilomètres par mois en fonction de la météo et de ses besoins de déplacement.

Jusqu’à présent il certifie n’avoir jamais eu de problème sur la route avec les autres véhicules. « J’ai un rétroviseur, un éclairage plus que complet et un fanion sur une perche de 1,80 m de haut ce qui me permet d’être vu de loin », conclut-il.

Pour autant, la rencontre est insolite et plus d’un automobiliste qui l’a croisé sur la route a dû se frotter les yeux, croyant avoir la berlue…

Partager sa passion

Bruno Ponsar est prêt à initier toutes les personnes intéressées par la pratique de ce type de vélo. Il voudrait également faire du tandem pour accompagner des mal voyants avec un vélo couché à l’avant et un vélo droit à l’arrière. Mais il faudrait lui apporter une modification en passant les commandes.de l’avant à l’arrière. « L’idée est lancée ! »

Le Republicain Lorrain

Contact : Bruno Ponsar, tél. 06 16 11 48 42

Un commentaire

  1. Ah Enfin un vrai écolo !
    Peu de paroles mais des actes, bien réels, eux !
    Bravo Monsieur PONSAR !