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Inéligibilité de Marine Le Pen : un procès avec «une décision à l’été 2026»


Ce jugement du tribunal correctionnel de Paris a fait l'effet d'un coup de tonnerre dans le monde politique français (Photo : afp)

La cour d’appel de Paris a indiqué mardi avoir été saisie de « trois appels » après la condamnation rendant inéligible la figure de l’extrême droite française Marine Le Pen et qu’elle « examinera ce dossier dans des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l’été 2026 ».

Si ces délais sont tenus, cela signifierait qu’un deuxième jugement dans l’affaire de détournement de fonds publics visant la responsable politique de 56 ans serait rendue plusieurs mois avant l’élection présidentielle prévue en 2027, comme l’ont réclamé plusieurs responsables politiques français.

Dans une interview lundi soir au journal télévisé de la chaîne privée TF1, Marine Le Pen avait dénoncé « une décision politique », des « pratiques réservée aux régimes autoritaires » et demandé que « la justice se hâte » pour réexaminer sa condamnation à cinq ans d’inéligibilité, avec effet immédiat, et quatre ans de prison (dont deux ferme aménagés sous bracelet) pour détournement de fonds publics. Les sondages la donnent en tête du premier tour du scrutin présidentiel de 2027.

Ce jugement du tribunal correctionnel de Paris a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le monde politique français et suscité des réactions diverses, certains à droite comme au sein de la gauche radicale regrettant la décision des juges, tandis que socialistes, écologistes et communistes ont appelé au respect de la loi.

La condamnation a également suscité les critiques de dirigeants populistes à travers le monde, du Kremlin à Washington en passant par la Hongrie.

Le tribunal correctionnel de Paris a jugé lundi qu’un « système » a bien été mis en place entre 2004 et 2016 pour faire faire des « économies » au parti d’extrême droite Front national (devenu en 2018 Rassemblement national), en payant avec l’argent du Parlement européen des assistants d’eurodéputés travaillant en réalité pour le parti.

Vingt-trois autres personnes ont été condamnées, ainsi que le parti, dans cette affaire.

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