Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le déplacement d’un chariot bloqué sur un manège à sensation a provoqué quelques interrogations quant à la sécurité des forains qui intervenaient.
Finalement, la Schueberfouer aura eu droit à sa petite polémique une fois encore cette année. Trois incidents ont eu lieu sur le manège à sensations «Wilde Maus». À chaque fois, un chariot est resté bloqué sur la montagne russe et a été débloqué par l’équipe gérant l’attraction. Ces scènes ont évidemment été filmées par les nombreux visiteurs de la fête foraine. Il s’agirait d’une panne de moteur sur le manège, moteur qui a depuis été remplacé.
Sur une vidéo, des critiques ont émergé concernant la façon dont le chariot a été débloqué et beaucoup se sont demandé pourquoi l’Inspection du travail et des mines n’était pas intervenue. L’ITM a réagi hier. Elle a précisé que la sécurité des manèges au sein de la Schueberfouer ne tombe pas sous ses compétences, mais sous celles du bourgmestre. L’ITM est uniquement compétente en ce qui concerne les conditions de travail et la sécurité et la santé au travail des salariés, ajoute le communiqué de l’administration.
En ce qui concerne l’incident qui s’est produit sur le manège «Wilde Maus», aucun appel n’a été reçu par l’ITM concernant ce fait, ni de la part de l’exploitant, ni de la part d’une personne présente sur les lieux, ajoute l’administration. «L’ITM ne peut se rendre sur le lieu de l’incident que si elle est alertée», poursuit le texte. Ainsi, «il était impossible pour l’ITM de pouvoir veiller à l’application des dispositions légales en matière de conditions de travail et de sécurité et santé au travail lors de l’incident concerné». L’ITM précise aussi que la vidéo qui a tourné sur les réseaux sociaux montre «une personne équipée d’un harnais montant sur le manège pour essayer de libérer le wagon du manège, mais le harnais n’était pas attaché à un point d’ancrage, ce qui constitue une infraction en matière de sécurité et santé au travail». Entre-temps, l’exploitant du manège a été rappelé à l’ordre afin qu’il respecte les règles sécuritaires applicables aux salariés, ajoute l’ITM.
