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Incendie en Haute-Sûre : le feu sous contrôle


L'incendie vers 17h30... le risque de propagation était considérable mais les pompiers luxembourgeois ont géré ! (Photo : CGDIS).

C’est un travail de Titan que réalisent les sapeurs-pompiers luxembourgeois ce mercredi. Depuis cet après-midi, ils luttent contre un feu qui s’est déclaré proche du lac touristique, dans la localité de Bavigne. Pas de Canadair pour lutter contre ce genre de feu en pente, sur une zone à circonscrire… mais un travail à la pelle et aux pompe tonne !

Imaginez une partie d’échecs où chaque déplacement doit être surveillé : c’est à ça qu’on dû jouer les pompiers luxembourgeois cet après-midi, à Bavigne. « Les flammes n’étaient pas haute, environ un mètre, nous explique un responsable du CGDIS. Mais le défi de ce genre d’intervention est immense : renfermer le feu sur lui-même, éviter la propagation aux troncs de la forêt proche.

Nous n’avons pas d’éléments sur les raisons précises de l’incendie. C’est un feu de broussaille qui a pris au départ. À l’heure où nous écrivons ces lignes (20 heures), les trois fronts sont quasiment tous gagnés. « Un seul front n’est pas complètement éteint mais il est fixé », nous répond-on. Comprendre que ça ne bouge plus sur l’échiquier !

L’eau du barrage en secours

Le travail a été harassant : « On a pompé dans l’eau du barrage, évidemment. Mais à la finition, ce sont des pompiers qui vont affronter le feu avec de l’eau et des pelles pour taper sur les départs qui reprennent ». Un corps à corps infernal en cette canicule. « C’est clair qu’on a dû faire tourner les effectifs… d’où les nombreux centres impliqués dans l’opération ».

Une dizaine de personnes ont dû être évacuée d’une plage proche, au départ du feu. « Pour le reste, nous avons eu de la chance : les installations touristiques sont plus loin, et il n’y avait pas d’habitations menacées ». La forêt des alentours est sauvée. Mais les soldats du feu n’en n’ont pas fini : « Il faut surveiller les reprises jusque dans la nuit. Un rien et ça repart », glisse notre interlocuteur. Les pelles ne sont pas prêtes d’être rangées, il va falloir du courage encore !

Hubert Gamelon