La Chambre a commémoré, hier, le 80e anniversaire du retour de la démocratie parlementaire au Luxembourg.
Le 21 octobre 1945 se déroulaient, en effet, les premières élections législatives d’après-guerre.
Cinq ans plus tôt, le 23 octobre 1940, l’occupant nazi ordonne la dissolution de la Chambre des députés et du Conseil d’État. En parallèle, la séparation des pouvoirs est abolie et la justice placée sous tutelle.
«Nous soulignons aujourd’hui que la démocratie est un acquis dont la valeur est incommensurable. La démocratie ne peut être remplacée par aucun autre système. Le rétablissement de la démocratie nous rappelle justement que nous avons eu ici au Luxembourg une période où la démocratie n’existait pas», a souligné le président de la Chambre, Claude Wiseler, en présence du Premier ministre, Luc Frieden, et de membres du gouvernement.
Des élèves du programme «You(th) in Politics» du lycée Aline-Mayrisch ont également pris part à la cérémonie. Ils ont souligné que la démocratie ne peut pas être considérée comme un acquis. La défendre et la maintenir constituerait un «devoir commun». Dans cet ordre d’idées, les jeunes ont souligné l’importance de ne pas monter les unes contre les autres les différentes couches de la société : ni les jeunes contre les aînés, ni les riches contre les pauvres.
Une plaque a été dévoilée en fin de cérémonie, commémorant le moment clé que furent les élections de 1945. Un gouvernement d’union nationale a été formé dans la foulée, avec à sa tête le Premier ministre Pierre Dupong (CSV).