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Il rencontre le pape deux fois : la journée inoubliable de Marwin 


La petite famille dudelangeoise est au premier rang devant le palais grand-ducal. (Photo : Sophie Wiessler)

Devant le palais grand-ducal, cette famille de Dudelange attend avec impatience de rencontrer le pape. Marwin, 12 ans, ne le sait pas encore, mais il va vivre la meilleure journée de sa vie.

Ils sont sur le pont depuis sept heures du matin : Marylène, Adrien, Marwin et Nathalie figurent parmi les premiers spectateurs présents devant le palais grand-ducal pour tenter d’apercevoir le pape. La petite famille de Dudelange a tout prévu : parapluies, vêtements de rechange, programme de la visite sauvegardé sur le téléphone…

Pas question d’en louper une seule miette. «C’est une occasion à ne pas rater, une vraie chance de voir le pape au Luxembourg. C’est une journée très, très spéciale», s’enthousiasme l’aîné de la fratrie, Adrien, à quelques minutes de l’arrivée du souverain pontife. Il faut dire que le jeune homme est un passionné, depuis l’enfance. Enfant de chœur, membre de la chorale et du club de lecture de la paroisse de Dudelange, il multiplie les casquettes et a entraîné dans son sillage son jeune frère, Marwin.

À seulement 12 ans, le jeune homme semble en effet avoir trouvé sa voie, grâce à la religion. Atteint d’une maladie auto-immune intraitable, c’est lors d’un voyage au sanctuaire de Padre Pio, en Italie, qu’un déclic s’opère. «Il n’est plus le même depuis», relate sa maman, Marylène, émue. «Il a changé du tout au tout, ce voyage lui a vraiment fait du bien», confie-t-elle. À tel point que l’adolescent rêve de devenir moine, et se rend régulièrement au couvent, pour poursuivre cette voie.

À l’arrivée du convoi papal devant le palais grand-ducal, premier stop de la journée marathon du Saint-Père, Marwin et sa famille ne peuvent contenir leur excitation. «Le cœur bat vite, là», avoue Marylène, tandis qu’Adrien filme à tout-va sur son smartphone, en faisant de grands signes de la main au couple grand-ducal. «J’y crois pas, on l’a vu», ajoute le jeune homme de 25 ans après l’entrée du Saint-Père dans la résidence du Grand-Duc.

Après ces premières émotions, place à l’attente. Alors que le pape François rencontre toute la famille grand-ducale et s’entretient avec le Premier ministre, Luc Frieden, toute la petite famille dudelangeoise regarde le direct vidéo de nos confrères de RTL, pour ne rien rater et être prête au moment de la sortie du pape.

Un autographe et deux cadeaux

Des émotions déjà vives, qui vont être décuplées, peu avant midi. Alors que des trombes d’eau s’abattent sur la centaine de fidèles et badauds amassée rue de la Reine, le pape François sort du palais à bord de sa Fiat 500 L, pour se rendre au Cercle Cité, deuxième étape de son périple. Fenêtre baissée, il salue la foule, au son des «Papa Francesco» qui retentissent sur toute la place. Et à la surprise générale, stoppe sa voiture juste devant Marwin, à qui il fait signe de venir le rejoindre.

Très vite, les agents de sécurité attrapent le jeune homme pour le faire passer au-dessus des barrières de sécurité et l’amener auprès du souverain. Un rêve éveillé pour l’adolescent, qui échange, tremblant, quelques mots avec son idole. C’est avec des étoiles plein les yeux et un cadeau personnel du pape (un rosaire noir) que Marwin revient, quelques minutes plus tard, auprès des siens. «Tu es content?», lui demande sa mère, ravie. «Il a dit qu’il m’aimait, m’a béni et je lui ai fait un cœur avec mes mains», raconte le jeune Dudelangeois, très ému.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Marwin et Marylène font en effet partie des quelque 650 chanceux à assister à la cérémonie qui a lieu à la cathédrale Notre-Dame. Une aubaine qui va conduire l’adolescent, à nouveau, aux côtés du souverain pontife. «Nous étions dans la tente qui a été installée dans la cour de la cathédrale, et le pape est venu nous saluer», raconte la mère de famille de 46 ans. «Marwin a pu lui faire signer un autographe et a reçu un chapelet et des bonbons en cadeau. Je peux le dire : mon fils a vécu la meilleure journée de sa vie!», s’exclame-t-elle. De la chance, ou la Providence? Dieu seul le sait. Une chose est sûre : Marwin se souviendra longtemps de ce 26 septembre 2024.

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