Pour l’OGBL, ce sont les bas salaires et les conditions de travail dans le secteur de l’Horeca qui expliquent la pénurie de main-d’œuvre actuelle.
Le secteur de l’Horeca (hôtellerie, restauration et cafés) est toujours confronté à un manque de main-d’œuvre : quelque 3 000 postes restent à pourvoir. Pour y faire face, le secrétaire général de la fédération patronale Horesca, François Koepp, invité dans l’émission Background de nos confrères de RTL le 3 décembre dernier, a fait entendre qu’il faudrait pouvoir faire travailler des salariés au-delà de 40 heures semaines.
Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir le syndicat Commerce de l’OGBL et son comité Horeca. Dans un communiqué diffusé hier, celui-ci n’a pas hésité à accuser «l’attitude du patronat dans le secteur» d’être «en grande partie responsable du manque de main-d’œuvre actuel».
Soulignant le fait que le droit du travail luxembourgeois prévoit «déjà une grande flexibilité» et de «nombreuses exceptions» pour le secteur de l’Horeca, l’OGBL a aussi rappelé que selon le Statec, c’est le secteur avec les salaires les plus bas du pays.
Ce à quoi s’ajoutent des conditions de travail «très peu attractives», notamment en matière de temps de travail, avec des coupures non rémunérées de plusieurs heures entre deux services, qui compliquent souvent toute conciliation entre vie
privée et vie professionnelle.
Augmentations de salaire «conséquentes»
«Pour beaucoup de salariés du secteur, dont une forte proportion de frontaliers, venir travailler au Luxembourg pour un salaire minimum n’est plus intéressant au regard des horaires de travail», estime le syndicat, qui demande une revalorisation des salaires, avec des augmentations «conséquentes», des réductions du temps de travail sans perte de salaire et invite à trouver des solutions pour mieux concilier vie privée et vie personnelle.
Dans son communiqué, le syndicat Commerce de l’OGBL indique avoir envoyé, le 18 octobre dernier, une demande d’entrevue à la fédération Horesca pour discuter de l’éventuelle négociation d’une convention collective sectorielle, restée sans réponse à ce jour.
4.50 E pour 1 simple eau. nee merci an äddi!
horesca se plaint tj. et pour tout, depuis tj. ! on y va plus et on cuisine tr. bien a la casa!