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Horeca : la TVA ne sera pas baissée sur la bière et le vin


La TVA sur la bière et le vin, fixée à 17 %, ne sera pas ramenée à 3 %.

Une motion de l’ADR invitant le gouvernement à revoir «significativement» à la baisse la TVA sur la bière et le vin a été largement rejetée à la Chambre, hier. Les députés et le ministre des Finances ont par contre plaidé pour un soutien de manière plus durable du secteur de l’Horeca, qui se dit en difficulté.

Une motion de l’ADR invitant le gouvernement à revoir «significativement» à la baisse la TVA sur la bière et le vin a été largement rejetée à la Chambre, hier. Les députés et le ministre des Finances ont par contre plaidé pour un soutien de manière plus durable du secteur de l’Horeca, qui se dit en difficulté.

Depuis 2015, les tenanciers de cafés et de restaurants doivent facturer la vente de boissons alcoolisées avec un taux de TVA de 17 %, au lieu du taux super-réduit en application avant ce changement du cadre législatif.

Au vu notamment d’une hausse de 30 % des faillites dans l’Horeca au premier trimestre 2025 par rapport au premier trimestre 2024, l’ADR a introduit une motion appelant le gouvernement à baisser la TVA sur la bière et le vin. «Il s’agit d’une aide pour le client, les brasseurs et les viticulteurs», défend le député Dan Hardy.

Les autres partis reconnaissent que les cafés et restaurants sont confrontés à bon nombre de difficultés. Elles seraient toutefois davantage liées à une explosion des coûts (loyers, énergie, etc.) qu’à un taux de TVA trop élevé.

De plus, une réduction de la TVA sur les boissons alcoolisées serait difficilement défendable du point de vue de la santé publique. Une baisse des prix ne serait, en outre, pas acquise. Autre argument livré par le ministre des Finances, Gilles Roth : la réglementation européenne datant de 2022 ne permet plus aux États de revenir, une fois abolis, à des taux de TVA plus avantageux.

Le renforcement du pouvoir d’achat et des aides ciblées pour permettre aux tenanciers de mieux maîtriser leurs coûts seraient des solutions plus durables. «Il reste de la marge pour agir. L’importance de l’Horeca pour la cohésion sociale n’est pas à sous-estimer», souligne Gilles Roth.

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