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Hommage humble et digne aux résistants


De d. à g. : le président de la Chambre, Mars Di Bartolomeo, les ministres de la Famille et de l'Intégration, Corinne Cahen, et de l'Intérieur, Dan Kersch, et le président du Conseil d'État, Georges Wivenes. (photo:le Quotidien)

La commémoration officielle de la journée nationale de la Résistance a donné lieu, dimanche, à d’émouvants hommages religieux, militaire et civil.

Qu’ils se soient sacrifiés dans les camps ou dans les geôles allemandes du IIIe Reich, tous ont été mis à l’honneur, sans distinction, en réponse à un devoir de mémoire collectif. Une pensée plus particulière est allée aux 23 chefs de la Résistance qui ont été fusillés le 25 février 1944 dans les bois de Hinzert, près de Trèves, qui abritaient un camp de concentration SS.

Sans omettre les victimes de la répression de la grève générale du 31 août 1942, assassinées à Hinzert au cours du mois suivant. Après une messe célébrée en la chapelle du Glacis, un cortège non formellement organisé – travaux du tram oblige – s’est humblement déplacé vers la croix de Hinzert.

Parmi eux, le président de la Chambre des députés, Mars Di Bartolomeo, les ministres Corinne Cahen et Dan Kersch, le président du Conseil d’État, Georges Wivenes, l’archevêque de Luxembourg, Jean-Claude Hollerich, le grand rabbin, Alain Nakache, mais aussi les porte-drapeaux et des membres de diverses associations, telles que l’Amicale Hinzert ou la Ligue luxembourgeoise des prisonniers et déportés politiques (LPPD).

Dans son allocution, le président du Comité pour la mémoire de la Deuxième Guerre mondiale, Albert Hansen, s’est fait un point d’honneur à déclarer que «si la plupart des résistants ne sont plus là, cela n’est pas une raison pour les oublier».

De plus, Albert Hansen a insisté sur le devoir de «garantie préventive», afin que les horreurs de la Seconde Guerre mondiale ne se reproduisent plus.

«La guerre est terminée, mais nous devons faire attention», a-t-il souligné, avant, pour lui, de signaler que la journée nationale de la Résistance avait été organisée, cette année, par les membres du Comité pour la mémoire de la Deuxième Guerre mondiale.

Claude Damiani