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[Handball] Historique à plus d’un titre


Auteur de 18 arrêts, Mika Herrmann a été héroïque.

À Hasselt contre la Belgique, les Rout Léiwen ont décroché le week-end dernier le tout premier succès de leur histoire dans la phase 2 des qualifications pour un championnat d’Europe.

Le dimanche 16 mars 2025 est un jour à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du handball grand-ducal. Et pour cause : les Rout Léiwen ont décroché à Hasselt face au voisin belge leur toute première victoire dans la phase 2 des éliminatoires d’un championnat d’Europe.

Une juste récompense pour les hommes de Maik Handschke, en progression constante depuis l’arrivée de l’Allemand à la tête de la sélection nationale en mai 2023, quelques semaines après que cette dernière eut bouclé sa première campagne à ce stade de la compétition.

À l’époque, sous les ordres de Nikola Malesevic, Ben Weyer et compagnie avaient concédé six défaites en autant de rencontres dans le groupe 1. Quatre qui ne souffraient d’aucune contestation : deux contre le Portugal, qui a depuis atteint le dernier carré du Mondial-2025, deux devant la Macédoine du Nord, dirigée par l’ancien arrière droit Kiril Lazarov, l’un des meilleurs buteurs de tous les temps. Et deux face à la Turquie, une nation qui paraissait pourtant à la portée des Luxembourgeois.

Contrairement à l’édition précédente, où il avait bénéficié des exclusions de la Russie et de la Biélorussie pour se joindre à la fête, le Grand-Duché a cette fois obtenu sa qualification sur le terrain en écartant en barrages la Lettonie voici un peu plus d’un an. Reversés dans la poule 5 aux côtés de la Croatie, de la République tchèque et de la Belgique, les Rout Léiwen savaient pertinemment qu’il serait difficile, pour ne pas dire quasiment impossible, de battre l’un des deux premiers nommés. Et effectivement, malgré deux prestations encourageantes, les joueurs de Maik Handschke se sont inclinés à deux reprises.

Objectif atteint

En revanche, disposer, au moins une fois, des Red Wolves semblait être nettement plus envisageable. Mais il aura fallu attendre le deuxième rendez-vous pour y parvenir, puisque le premier, mercredi dernier à la Coque, ne s’est pas goupillé comme espéré.

Cette désillusion derrière eux, les Luxembourgeois se sont rachetés de l’autre côté de la frontière quatre jours plus tard. «C’est positif, car on ne s’est pas laissé abattre après le premier match, nous avons montré une belle réaction. À nous désormais de capitaliser sur cette performance», note le capitaine Ben Weyer.

Qui a tout de même quelques regrets : «Quand on voit notre niveau de jeu lors du deuxième match, on se doit d’être énervés par rapport à notre lourde défaite à l’aller.» Ses équipiers et le pivot peuvent tout de même se féliciter d’avoir dominé un adversaire qui, certes, n’est pas placé sur l’échiquier du handball mondial bien qu’il ait participé aux championnats du monde en 2023, mais contre lequel le Luxembourg ne l’avait plus emporté en compétition officielle depuis près de 50 ans.

En outre, grâce à ce succès, le premier à l’extérieur depuis 2019, les Rout Léiwen n’auront sans doute pas besoin de passer par le tour de promotion, c’est-à-dire la phase 1, lors des prochaines qualifications pour la grand-messe continentale, dans lequel seront relégués les pires derniers à l’issue de la campagne en cours.

De quoi aborder sans pression particulière les deux ultimes duels début mai, d’abord la réception des Tchèques, puis un déplacement à Rijeka chez les vice-champions du monde croates.