Officieusement maintenus, les Rout Léiwen vont boucler leur campagne des qualifications de l’Euro-2026 contre du lourd : les Tchèques, mercredi à la Coque, puis les Croates, dimanche à Rijeka.
Sur le papier, l’enchaînement final que s’apprêtent à vivre les Rout Léiwen dans le cadre de la phase 2 des qualifications de l’Euro-2026 s’annonce périlleux. Dans les faits, il devrait l’être tout autant. Il faut dire que Ben Weyer et ses équipiers vont affronter, en l’espace de quelques jours, la République tchèque, une nation qui a réussi à se hisser au tour principal du dernier Mondial en s’extirpant du groupe A qualifié comme étant «le plus difficile» par le Polonais Ariel Pietrasik, ce soir à la Coque où des places sont d’ailleurs toujours disponibles à la vente, puis les vice-champions du monde croates, dimanche à Rijeka. Rien que ça.
Mais les hommes de Maik Handschke aborderont cette ultime fenêtre de la campagne sans pression particulière puisque l’objectif fixé, à savoir éviter la relégation, sorte de barrage que les deux plus mauvais quatrièmes des huit poules seront amenés à disputer, a, sauf gros retournement de situation de dernière minute, été atteint grâce à la victoire décrochée, en mars dernier à Hasselt, face aux voisins belges.
«Les deux points gagnés contre la Belgique devraient être suffisants pour valider notre maintien, explique le sélectionneur national. Dans plusieurs groupes, on retrouve des équipes qui n’ont pas encore de points et normalement celles-ci ne vont pas en obtenir cette semaine étant donné qu’elles seront opposées aux deux premiers de leur poule.» Vraisemblablement maintenu, le Luxembourg, qui va devoir composer sans Ojié Etute, Pierre Veidig et Sam Richard, tous blessés, n’en demeure pas moins audacieux. Hors de question de se présenter en victime expiatoire.
«Nous sommes les underdogs»
«Sur les deux matches, nous sommes clairement les underdogs, explique l’Allemand. L’idée c’est de faire du mieux possible, de montrer la meilleure version de nous-mêmes.» Et qui sait, pourquoi ne pas se prendre à rêver d’une qualification historique pour la grand-messe continentale en faisant partie des quatre meilleurs troisièmes ? Si un succès en terre croate, dans une salle qui a des chances d’afficher complet, semble relever de l’utopie, une victoire à domicile devant les Tchèques reste peut-être un poil plus envisageable.
En témoigne la première rencontre de la campagne à Prague au cours de laquelle la sélection nationale a longtemps donné du fil à retordre aux locaux. «Nous avions été solides en défense, mais à l’instar de certains pays mieux placés que nous dans le ranking mondial, on avait éprouvé plus de difficulté en attaque. Il faut tout de même souligner que c’est un adversaire qui dispose de joueurs évoluant, entre autres, en première et deuxième division allemande», précise l’ancien DTN.
Et de poursuivre : «Si nous sommes dans un très bon jour et eux dans un moins bon, ce n’est pas impossible de les battre quand bien même cela serait compliqué.» Tout ça pour dire que les handballeurs du Grand-Duché ont une possibilité, aussi infime soit-elle, de toucher du doigt une participation à l’Euro en cas de scénario ultrafavorable.