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[Handball] Berchem sacré treize ans après !


La joie des nouveaux champions ! (Photo : Fern Konnen)

En giflant Käerjeng samedi (25-41), les Berchemois ont officialisé leur titre de champion du Luxembourg. Une première depuis 2011 pour le HCB, qui a survolé le championnat.

Les cris de joie et les scènes de liesses après la sirène, suivis d’une longue et chaleureuse communion avec les bruyants fans venus en masse au Um Dribbel, ont dû raviver de lointains, mais agréables souvenirs à un homme en particulier. On parle là de Cédric Stein. Adjoint de Marko Stupar depuis cette saison, le Luxembourgeois, encore joueur lors du précédent exercice, était déjà présent en 2011, année du désormais avant-dernier sacre de Berchem. À l’époque, l’arrière droit était âgé de 22 ans. Aujourd’hui, il en a 35.

Et à le voir bondir au coup de sifflet final, puis afficher un immense sourire face aux journalistes, on comprend vite que l’attente à dû être interminable. Parce qu’après 13 ans sans y parvenir, les Berchemois ont décroché, samedi, le 7e titre de leur histoire. Si les doutes n’étaient plus vraiment permis depuis de nombreuses semaines tant l’écart semblait impossible à combler pour les Red Boys, il fallait tout de même terminer le travail pour ensuite pouvoir «faire la fête» dixit le capitaine Ben Weyer.

Terminer le travail ? C’est chose faite et, en prime, avec la manière ! Auteurs d’une campagne exceptionnelle qu’ils ont parfaitement gérée, le pivot et ses partenaires n’ont pas laissé filer leur première balle de titre. Ces derniers, à qui il manquait un seul petit point pour s’offrir la couronne, n’ont fait qu’une bouchée de Käerjeng (25-41), signant ainsi leur 20e victoire sur 22 possibles. Costaud. D’emblée, on sent que les joueurs du HCB ne sont pas décidés à laisser durer le suspense. Ervacanin, Guden et consorts veulent sabrer le champagne au Um Dribbel. Pas question d’attendre une journée de plus.

Une rencontre à sens unique

Et comme un symbole, c’est l’international Hoffmann, que beaucoup considèrent – à juste titre – comme le meilleur joueur du pays, qui ouvre la marque. Le génial arrière est imité dans la foulée par le jeune Majerus, puis Weyer, sur un geste peu académique, et Biel avant que le meilleur buteur des play-offs décoche un missile qui vient se loger dans la lucarne de Michels (1-5, 6e). Les Bascharageois essayent tant bien que mal de stopper les offensives adverses, mais rien n’y fait. Les visiteurs enquillent les buts sur quasiment chacune de leurs attaques.

Côté local, les expérimentés Pucnik et Blazevic sont à la manœuvre pour tenter de ramener sur terre leurs hôtes visiblement pas submergés par l’enjeu (10-15, 22e). En vain. Puisque Weyer et compagnie virent assez largement en tête à la mi-temps (13-21). Après la pause syndicale, ce diable d’Hoffmann, alors dans une position excentrée, continue de faire étalage de toute sa panoplie avec un tir à la hanche qui ravit les supporters tout de Vert vêtus. Bien qu’ils disposent d’une avance conséquente au tableau d’affichage, les protégés de Marko Stupar ne lâchent absolument rien à l’image de ce repli défensif de Majerus devant Popescu.

Et lorsque Czapiewski enchaîne plusieurs parades et que l’Allemand Leist fait mouche à trois reprises, la messe est déjà dite (17-29, 41e). Forcément, les décibels montent d’un cran au sein du kop de Berchem. D’autant plus que Goergen, tout juste entré en jeu, trouve à son tour la cible par deux fois, et que Deville, également à peine sorti du banc, participe lui aussi à la fête, pour donner un peu plus de relief au score. Sûr de ses forces, le HCB n’a pas tremblé un instant pour s’offrir une récompense amplement méritée.