Le mano a mano entre Esch et Käerjeng se poursuit en tête du classement. En troisième position, Berchem est, lui aussi, toujours dans le coup.
Décidément, Käerjeng n’y arrive pas contre Berchem. Pour la troisième fois depuis le début de la saison, les coéquipiers de Jérôme Michels ont chuté face aux Berchemois. La première date du 29 octobre dernier : à la surprise générale, les hommes de Marko Stupar avaient battu les Bascharageois en Coupe de Luxembourg, leur occasionnant leur première défaite de l’exercice 2022/2023.
Trois semaines plus tard (le 19 novembre), le HC Berchem remettait le couvert, en championnat cette fois-ci. Avant les fêtes de fin d’année (le 17 décembre), Tom Meis, Vladimir Temelkov et consorts rééquilibraient un peu la balance.
Puis le week-end dernier, porté par le bras chaud de Raphael Guden, le HCB remporte le quatrième round face à une équipe de Käerjeng amorphe. «Je pense que ça se passe en première mi-temps. Déjà, on n’est pas bons en défense, donc on n’aide pas notre gardien, ce qui était notre force au niveau défensif ces derniers temps, surtout contre les Red Boys», expliquait Pierre Veidig après la rencontre.
«Il n’y a pas mort d’homme»
Et d’ajouter : «On est passés à travers, mais après il n’y a pas mort d’homme. Je le répète, on prend match après match et on verra où on termine. Notre objectif principal, c’est de jouer la Coupe d’Europe la saison prochaine, donc pas d’inquiétude.»
Désormais deuxièmes à un petit point du champion en titre Esch, accroché pendant toute la première période par Diekirch avant de placer un coup d’accélérateur au cours du deuxième acte synonyme de victoire et donc de retour en tête du classement deux semaines après avoir laissé son trône, les Bascharageois ont grillé l’une de leurs cartouches.
«Quand on est dans la position du chasseur, on ne peut pas se louper. Je pense que dans certaines têtes, on se disait qu’on avait un petit joker. On a péché en défense, ils ont très bien joué. Même notre 7 contre 6 n’a pas fonctionné. Ils ont fait un grand match», souligne l’ailier gauche du Handball Käerjeng.
Berchem plus que jamais dans la course
Un grand match et une belle opération pour Berchem. «L’importance de ce match était capitale. Si on avait perdu, pour nous le championnat aurait été presque terminé», déclare Ben Weyer en faisant référence au titre. Que le pivot international du HCB se rassure. À sept journées du terme et grâce à ce succès, ses équipiers et lui reviennent à trois points de Käerjeng et quatre des Eschois.
«C’est tout à fait jouable, je dirais. On joue encore contre toutes les équipes (NDLR : deux fois contre Esch, deux fois contre les Red Boys, une fois contre Diekirch, Dudelange et Käerjeng), il faut gagner, on peut le faire, on l’a déjà montré! Cette année, tout le monde peut battre tout le monde. C’est surtout la forme du jour qui va beaucoup décider. Si on avait perdu, ce but aurait été presque impossible, même si on est sportifs et qu’on veut gagner tous les matches. Moi j’y crois! Pourquoi pas cette saison… on a une équipe super forte», lance le Luxembourgeois.
Premiers éléments de réponse pour Berchem le 18 mars prochain, après la pause pour cause de campagne qualificative de l’Euro-2024, avec la réception du HB Esch puis un déplacement, une semaine plus tard, à Differdange, quatrième, qui compte trois points de retard sur la troisième place.
La mauvaise soirée de Zoran Radojevic
Pour la première fois de la saison, les deux équipes de Käerjeng entraînées par le technicien Serbe se sont toutes deux inclinées au cours d’un même week-end. Les hommes face à Berchem donc (lire ci-dessus) et les dames, quelques heures plus tôt, dans la salle des Red Boys (29-23).
Leadeuses à la faveur d’un meilleur goal-average avant cette déconvenue, les coéquipières de Tina Welter cèdent également leur première place à Dudelange, facile vainqueur de Museldall (28-11). De son côté, toujours invaincu depuis l’entame de ces play-offs (3/3), Differdange, en grande forme, reste solidement ancré sur la troisième marche du podium.