Samedi, une colonne de marcheurs et de marcheuses sont parti du Glacis à Luxembourg pour rejoindre la Chambre des députés. Le but de cette marche était de dire un grand non à la violence faite aux femmes et aux filles.
Cette marche, organisée dans le cadre de l’«Orange Week 2018» et de la campagne «Lët’z say no to violence against women», a pour but d’attirer l’attention sur ce phénomène. Une seule consigne pour les participants : porter de l’orange! La campagne a commencé le 15 novembre et se poursuit jusqu’au 9 décembre. De nombreux évènements sont organisés dans ce contexte.
Vendredi déjà, plutôt que de céder aux sirènes du Black Friday, environ 300 personnes avaient préféré participer à un flashmob de solidarité contre la violence faite aux femmes. Initié par la société Elvinger Hoss Prussen, il rassemblait les participants à la fête des Voisins de la place Winston-Churchill à Luxembourg.
Blagues sexistes, commentaires dégradants, gestes inappropriés, harcèlement moral et sexuel, viol, violences verbales et physiques… Les chiffres des agressions sont en constante augmentation. Au Luxembourg, la police procéderait à environ 800 interventions pour des violences domestiques par an. 38 % des femmes luxembourgeoises auraient déjà subi des violences physiques ou sexuelles, selon une étude de l’Union européenne réalisée en 2014, soit 5 % de plus que la moyenne européenne.
Le Quotidien