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Grand Théâtre de Luxembourg : Driven ou le virus de la danse


Le spectacle de danse Driven, joué mardi soir au Grand Théâtre, est plus que séduisant (Photo : copyright Boshua).

Le spectacle de danse Driven était joué mardi soir au Grand Théâtre de Luxembourg. À la rédaction, on a bien aimé, et on vous conseille d’y aller ce mercredi soir encore !

Le décor est minimaliste. Tout juste un broc de toilette et un meuble où sont rangés quelques ballons. Au fond, une toile sur laquelle seront projetées par intermittence des vidéos de jeunes et de danseurs professionnels, témoignage de l’envie contagieuse de danser, et une litanie de messages : « Struggle », « Joy», «allez les gars»…

Les gars justement : ils sont trois danseurs à évoluer sur  la scène du Studio du Grand théâtre, exprimant leur personnalité et leurs différences à travers des mouvements similaires reflétant pourtant le style unique de chacun.

«Ce qui motive un individu à être créatif»

Il y a d’abord Jean-Guillaume Weis, le chorégraphe franco-luxembourgeois, qui a eu pour professeur, entre autres, Michael Baryshnikov et a dansé au Pina Bausch Tanztheater. C’est à lui que l’on doit la chorégraphie et la mise en scène de Driven, qui «parle de l’indicible et de ce qui motive un individu à être créatif». Il y aussi Baptiste Hilbert, qui apporte une touche d’humour et du break, et Malcolm Sutherland, avec sa formidable technique classique, deux danseurs  que le maître semble pousser à prendre la relève. Danser encore et toujours.

Une heure durant, tableaux et scènes se succèdent, sur fond de musique entraînante, envoûtante aussi où l’on sent poindre des notes exotiques. Si l’ensemble est moderne, les différents styles de danse se mêlent au mime non sans fantaisie souvent, avec de la mélancolie aussi parfois.

Un spectacle à voir.

Une seconde représentation aura lieu ce soir au Grand Théâtre de Luxembourg à 20h.