Le ministre des Finances, Pierre Gramegna, et le député du Nord André Bauler ont présenté mardi un état des lieux de l’économie et un bilan de la place financière.
Mardi, dans les locaux du groupe parlementaire du DP, le ministre des Finances, Pierre Gramegna, et le député du Nord André Bauler se sont prêtés à l’exercice du bilan. L’occasion de faire un voyage dans le temps et de revenir sur ce qui a été fait pendant cinq ans.
D’après le ministre, la croissance a augmenté de 3,5 % entre 2013 et 2018. Il semblerait qu’avant l’arrivée de la coalition «Gambie» au pouvoir, il n’y en avait pas. Les finances publiques aujourd’hui sont assainies. Cette situation plus saine permet aux investisseurs d’avoir de la prévisibilité et «une politique économique diversifiée qui doit être qualitative».
Redorer l’image de marque du pays
Les salariés de la place financière représentent 11 % de la population active et génèrent «presque 30 % du PIB» du pays. Ce qui n’est pas négligeable. «On a bien fait d’avoir pour objectif une place financière propre», a encore affirmé Pierre Gramegna.
L’abolition du secret bancaire en 2014, «une décision pas bien vue par tout le monde» à l’époque, a eu du bon. Elle a permis de redorer l’image de marque du pays.
Le ministre des Finances l’avoue : «Le secret bancaire était devenu un handicap.»
Un soutien aux PME nécessaire
Cette grosse épine enlevée du pied a donné envie aux investisseurs de revenir au Grand-Duché. Et dans le contexte du Brexit, une trentaine d’entreprises ont choisi le Luxembourg comme «pied à terre» continental pour les affaires.
De son côté, le député André Bauler a affirmé que le gouvernement avait fait de «gros efforts» pour les investissements. Pour lui, il faut que la politique économique soit cohérente, que les PME soient soutenues et qu’elles aient «la place suffisante pour se développer».
A. F.