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GayMat : « Esch est solidaire et accepte toutes les différences »


Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel étaient de sortie samedi après-midi dans les rues du centre-ville d’Esch-sur-Alzette. (photos Alain Rischard)

Plusieurs milliers de personnes ont participé, samedi après-midi à Esch-sur-Alzette, à la 18e édition du GayMat.

Toutes les couleurs de l’arc-en-ciel étaient de sortie samedi après-midi dans les rues du centre-ville d’Esch-sur-Alzette, lors de la 18e édition du GayMat. Placé sous le thème «stand togheter» («être solidaires»), le GayMat 2017, qui clôture la semaine des Fiertés, a débuté peu après 14h avec la marche de l’Égalité.

20170708, Esch-sur-Alzette, rue de l Alzette, GayMat, parade et place de l Hotel de Ville, © Alain Rischard / Editpress

Ouvert par l’artiste travesti Séraphine, le défilé, composé de membres du conseil communal, de partis politiques et de différents mouvements et associations LGBT, est parti de la place de la Résistance pour rejoindre celle de l’Hôtel de Ville un gros quart d’heure plus tard.

20170708, Esch-sur-Alzette, rue de l Alzette, GayMat, parade et place de l Hotel de Ville, © Alain Rischard / Editpress

Lors de son discours d’ouverture, la bourgmestre de la Métropole du fer, Vera Spautz, a repris le slogan de la 18e édition du GayMat en soulignant qu’ «Esch est solidaire de la communauté LGBT» et qu’ «Esch accepte les différences et que tous les individus vivent ensemble ici». Vera Spautz a poursuivi en affichant sa volonté «et celle de tous ceux qui sont ici de mettre fin à l’homophobie, la transphobie, la xénophobie, au racisme et à toutes les formes de discriminations».

20170708, Esch-sur-Alzette, rue de l Alzette, GayMat, parade et place de l Hotel de Ville, © Alain Rischard / Editpress

Après les discours, une minute de silence a été respectée en hommage à toutes les victimes de l’homophobie cette année, et plus particulièrement celles de Tchétchénie.

La partie officielle terminée, la fête pouvait se poursuivre jusqu’en soirée. Sur scène, «Mireille Mathieu», «Adèle», «Nana Mouskouri»… se succédaient. Et sur la place de l’Hôtel de Ville, homosexuels, transexuels et hétérosexuels dansaient. Tous ensemble.

Guillaume Chassaing