Le syndicat regrette d’être mis à l’écart des négociations concernant la convention collective dans le domaine du gardiennage.
L’ALEBA veut se faire une place à la table des négociations. Dans un communiqué publié ce jeudi, le syndicat regrette son «exclusion systématique des discussions sectorielles au niveau national». Il prend comme exemple la stagnation des négociations de la convention collective dans le domaine du gardiennage.
Depuis l’échéance de la dernière convention collective, le 30 septembre 2022, aucun nouvel accord n’a été conclu, malgré les nombreuses promesses faites durant la période de crise sanitaire. L’ALEBA pointe la dégradation des conditions de travail du secteur avec, notamment, des augmentations salariales n’ayant pas suffi à compenser la hausse du coût de la vie.
Le syndicat relève également que le domaine s’est professionnalisé au fil des années. Il milite pour une réforme ambitieuse de la formation continue et des critères d’accès aux fonctions de sécurité (de l’agent au personnel administratif) en s’inspirant des modèles mis en place chez nos voisins.
Par ces arguments et ses cinquante ans d’expérience, l’ALEBA revendique sa place à la table des discussions. «Nous appelons donc solennellement à une réforme du cadre de négociation sectorielle afin d’y inclure tous les syndicats représentatifs au niveau de l’entreprise ou du secteur, indépendamment de leur label « national ». Une telle ouverture permettrait d’instaurer un dialogue social plus riche, plus représentatif et donc plus légitime.»
Si jamais aucune avancée n’avait lieu, l’ALEBA se dit prêt à engager, aux côtés des autres syndicats solidaires, des actions de grande ampleur visant à faire respecter les droits et les attentes des 5 000 salariés du secteur.