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France : ce qui va changer au 1er janvier


Par exemple, les villes vont fixer elles-mêmes le tarif du stationnement ainsi que le montant du forfait remplaçant l'amende, les infractions étant désormais dépénalisées. (illustration Editpress)

PV de stationnement, vaccins, prime à l’achat d’auto neuve, hausse du gaz : de nombreux changements vont intervenir à partir de janvier dans le quotidien des Français.

Onze vaccins, contre trois, deviennent obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier. S’ajoutent coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque et méningocoque C. Ils seront indispensables en collectivité (crèche, école…). Les publicités deviennent interdites avant, pendant et après les émissions destinées aux enfants de moins de douze ans sur les chaînes du service public. Une mesure votée au nom de la lutte contre l’obésité infantile.

Le forfait hospitalier augmente de deux euros pour passer à 20 euros par jour, une dépense prise en charge par les complémentaires santé pour ceux qui en disposent. Les plafonds de ressources utilisés pour calculer le montant des allocations familiales et d’autres prestations (complément familial, prestation d’accueil du jeune enfant, allocation de rentrée scolaire) sont revalorisés de 0,2%.

Les villes vont fixer elles-mêmes le tarif du stationnement ainsi que le montant du forfait remplaçant l’amende, les infractions étant désormais dépénalisées. Les tarifs réglementés du gaz naturel, appliqués par Engie, augmenteront en moyenne de 6,9% en janvier, du fait notamment de la hausse d’une taxe qui n’épargnera pas les autres contrats. Les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz sont remplacés par le chèque énergie. Il devrait aider 4 millions de ménages en situation de précarité à payer leurs factures. D’un montant moyen de 150 euros en moyenne en 2018, il sera versé au printemps.

Les prix à la pompe augmentent de 7,6 centimes par litre pour le gazole et 3,84 centimes pour l’essence. Le gouvernement entend aligner la fiscalité du gazole sur celle de l’essence d’ici 2021. Le gouvernement offre 1 000 à 2 000 euros aux automobilistes vendant leur vieille voiture (avant 1997 pour les modèles essence, 2001 ou 2006 pour les Diesel) pour en acheter une récente. Cette « prime à la conversion » montera à 2 500 euros pour l’achat d’un modèle électrique. Objectif : sortir 100 000 véhicules polluants du parc en 2018. Les entreprises de plus de 100 personnes auront à présenter un « plan de mobilité » concernant leurs salariés. Objectif : favoriser les modes de déplacement doux, comme le vélo. Les nouveaux Vélib’, dont un tiers d’électriques, arrivent dans les rues de Paris et d’une soixantaine de communes autour de la capitale.

Un salarié au Smic touchera 20 euros de plus en janvier, puis 15 euros supplémentaires à partir d’octobre grâce à la revalorisation mécanique du salaire minimum et à l’exonération des cotisations chômage et maladie. Tous les salariés profiteront de cette suppression de cotisations (-3,15%). En revanche, la CSG augmentera de 1,7 point pour l’ensemble des Français. Généralisation du bulletin de paie simplifié à toutes les entreprises. Depuis un an, il était déjà obligatoire pour les entreprises d’au moins 300 salariés.

Un prélèvement forfaitaire unique de 30% est mis en place sur les revenus mobiliers, à l’exception du Livret A, du PEA (épargne en actions), des contrats d’assurance-vie de moins de 150 000 euros et gardés plus de huit ans. Les plans épargne-logement (PEL) ouverts à partir de janvier y seront donc soumis.

Les propriétaires vont devoir fournir à leurs locataires deux diagnostics supplémentaires sur l’état des installations électriques et de gaz.

Les prix de certains paquets de cigarettes, comme Camel et Winston, baisseront de 20 centimes le 2 janvier à la suite d’ajustements des fabricants, en attendant la hausse de 1,10 euro prévue en mars par le gouvernement.

Le jour de carence en cas d’arrêt maladie est rétabli pour les fonctionnaires. Les indépendants verront leur régime social progressivement intégré au régime général et bénéficieront de deux baisses de cotisations (-2,15 points sur les cotisations famille, et exonération accrue des cotisations d’assurance maladie et maternité).

Le Quotidien/AFP