Ils étaient quatre. Quatre jeunes amis partis faire la fête lors d’un teknival en Italie. Ils figurent parmi les 38 personnes tuées après l’effondrement dramatique d’une portion de viaduc à Gênes, dans le nord de l’Italie.
Le petit groupe, âgé d’une vingtaine d’années, évoluait dans le milieu des « teufeurs », jeunes fréquentant les festivals de musique techno. Le 2 août, Mélissa lance un appel à ses amis sur Facebook afin de trouver « une ou un conducteur qui serait chaud pour seconder notre conductrice Axelle pour aller au teknival d’Italie ». « On demande une cotise pour l’essence et la bouffe ça serait cool de trouver qqn. Il nous reste une dizaine de jours avant que l’on parte (…) », écrit avec enthousiasme cette jeune brune.
Originaire du Lot, elle indiquait sur sa page habiter désormais à Toulouse et être « en couple » avec une autre victime, Nathan. Selon la Dépêche du Midi, Mélissa avait été adoptée par une famille de Souillac, où son père est médecin à la retraite. Le couple avait déjà perdu un fils, le demi-frère de Mélissa, il y a trois ans, selon le quotidien régional. Son père s’est rendu en Italie à la suite du drame qui a fait 38 morts et au moins 15 blessés.
La conductrice du groupe, Axelle était originaire de Lautrec (Tarn), où sa mère s’occupe notamment d’un café associatif. Avertis par les gendarmes, les parents se sont eux-aussi rendus en Italie. Répondant à l’appel de Mélissa, un ami du Vaucluse, William, a rejoint le groupe à Nîmes. Le 13 août, il indiquait sur sa page Facebook partir au teknival.
Le Quotidien/AFP