Le défenseur central était annoncé en Slovénie. C’est bien là qu’il atterrira. Son nouveau challenge : éviter la relégation au ND Gorica, actuel 8e de D1 slovène.
C’était à son tour. Deux semaines après le transfert de Tim Hall vers l’Ujpest Budapest en D1 hongroise dans le cadre d’un contrat de trois saisons et demie, Vahid Selimovic était l’autre international sans club à galérer pour se relancer après six mois à s’entraîner au Luxembourg.
Le défenseur central de 25 ans gardait lui la forme du côté du F91 (qui aurait bien besoin d’un profil identique au sien vu ses besoins du moment, mais qui n’a pas réussi à le convaincre) et se montrait tout aussi convaincu que Hall qu’il n’avait pas encore pour vocation à revenir au pays.
Pas illogique : lui qui avait lancé sa carrière professionnelle en 2016 en Ligue 1 du côté du FC Metz, s’était relancé à l’Apollon Limassol puis à l’OFI Crète, avait encore des choses à montrer dans le grand monde. Il avait sans doute commis une petite erreur en résiliant son contrat en Grèce, où il n’était pas assez utilisé à son goût.
Ces derniers mois, de nombreux clubs (dont un, italien) étaient venus se renseigner mais tous avec la même inquiétude : pourquoi diable le Roude Léiw aux 10 sélections (1 but) était-il sans club? C’est finalement en Slovénie, du côté de Nova Gorica, qu’il va aller chercher ce qui lui manque le plus désormais : du temps de jeu.
Il y a quand même danger de relégation
Il a six mois devant lui pour séduire un club d’une envergure plus large que l’actuel 8e (sur 10) de 1. SNL. Cet été, il n’est pas exclu de le voir rester dans cette équipe menacée de relégation, mais personne ne s’opposera à son départ s’il trouve mieux. Après 13 matches de Ligue 1 française et 25 de Super League 1 grecque, ce ne sera que question de retrouver un niveau de jeu décent.
Sauf souci, il sera titulaire et un pion majeur de ce groupe qui n’a remporté que 2 de ses 20 premiers matches de la saison et reprendra le 12 février par un duel ultra-important à la maison contre Radomlje, le 9e et barragiste, qui compte le même nombre de points mais n’a gagné qu’un seul de ses quinze derniers matches. Avec neuf unités de retard sur le 7e, le maintien pourrait bien se jouer entre ces deux équipes. Pas le droit à l’erreur.
Pour Selimovic, qui intègre donc comme Hall les rangs d’une équipe auteure d’une première partie de saison insuffisante, il sera donc question d’être immédiatement performant. Après un stage en Croatie d’une semaine, il lui reste quatre rencontres amicales pour prendre ses marques et redevenir le joueur qu’il était. Top départ. Lui restent seize matches pour redevenir crédible et aller (re)voir plus haut.