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[Football] Une deuxième défaite qui fait tache pour les Roud Léiwen


Triste prestation sous les yeux du grand absent du jour. Photo : luis mangorrinha

Quelques jours après la défaite inaugurale en Irlande du nord, le Luxembourg a livré une contre-performance encore plus cinglante contre le modeste Belarus. Le voilà dernier de son groupe de Nations League et dans de sales draps.

Les grands perdants du match raté en Irlande du nord s’appellent Eric Veiga, Enes Mahmutovic et Mica Pinto, expédiés sur le banc et qui ont regardé de loin l’opération reconquête de leurs coéquipiers, avec une défense totalement relookée. Pourtant, le fait de l’après-midi concernait le renvoi de Gerson Rodrigues de la sélection et, donc, son absence sur le front de l’attaque.

Trois têtes ratées qui auraient dû permettre l’ouverture du score

Devant ce Belarus organisé en 5-4-1 et venu pour faire oeuvre de «bétonisation» sans rien d’autre à offrir sur le plan du jeu, le Luxembourg avait un seul gros challenge : mettre de la précision et de la vitesse dans ses mouvements. Ainsi, en première période, au milieu de larges plages de circulation sans beaucoup de rythme, les gars de Luc Holtz ont eu des étincelles mal exploitées. Le centre d’Olesen vers les six mètres et la tête de Bohnert sera repoussé par Lapoukhov sur sa ligne (7e), puis Olesen  et Dzogovic (16e et 29e) rateront les leurs en ne rentrant pas assez dans le ballon alors qu’ils étaient en excellente position pour marquer.

Muratovic, aligné en pointe, n’a lui pas montré le mordant qu’il aurait fallu, notamment en toute fin de première période, alors qu’il lui aurait suffi d’un coup de reins  pour pousser au fond un long coup-franc au deuxième poteau. Bref, on a eu le temps de regretter le côté tueur de Gerson, d’ailleurs installé en tribunes.

Une deuxième mi-temps proprement dramatique

Si bien que les Lions ont failli se faire surprendre quand Zabelin s’est élevé au deuxième poteau pour tenter de prolonger en lucarne un corner côté opposé. Heureusement, il est tombé sur un Moris très concentré (43e).

Cette occasion tombée un peu comme un cheveu sur la soupe, va décrisper un peu les Biélorusses. Un poil plus impliqués dans leur jeu vers l’avant au retour des vestiaires. Et à la 73e, le Grand-Duché a bien de la chance de voir Kireev rater totalement un contrôle très simple, seul, plein axe, à une dizaine de mètres du but de Moris.

À ce moment, le jeu luxembourgeois s’est délité et sur un contre éclair, Gromyko, de l’entrée de la surface, va enrouler un amour de ballon dans la lucarne opposée (0-1, 77e). Coup de froid monumental. Qui aurait pu se transformer en glaciation de premier plan si Moris n’était pas intervenu, du pied, sur un tir de Kireev après une perte de balle plein axe de Chanot (78e). Derrière, aucune rébellion, aucune marge de manoeuvre du tout, de toute façon. Triste défaite. Inquiétante, même.