Accueil | A la Une | [Football] Pour Leandro Barreiro, «Dahmen, Burkardt, ce sont de vrais amis»

[Football] Pour Leandro Barreiro, «Dahmen, Burkardt, ce sont de vrais amis»


«Leo», en chef de file, pour retourner en Allemagne défier ses potes. (photo Jeff Lahr)

SÉLECTION NATIONALE Leandro Barreiro retrouve l’Allemagne, où il a été formé toute sa jeunesse, du côté de Mayence. Vendredi, il jouera un peu contre des frères.

C’est comment, de travailler avec José Mourinho ?

Leandro Barreiro : Je ne crois pas avoir besoin de parler de la grandeur du nom que cet entraîneur a, du coach qu’il a été et qu’il est toujours. C’est une nouvelle grande expérience pour moi et je suis content de pouvoir travailler avec lui.

Et avec Jeff Strasser ?

Je vois son arrivée positivement. On s’est beaucoup parlé au stage de septembre. C’étaient de bonnes conversations et ses principes ont été bien compris par l’équipe.

Vous allez retrouver énormément de joueurs connus, en face, dans la Mannschaft. Est-ce qu’on peut parler de garçons qui sont un peu plus que des coéquipiers ?

Oui, on peut même dire que ce sont de vrais amis. J’ai toujours un groupe Whatsapp avec Finn Dahmen et Jonathan Burkardt. On faisait tout ensemble. J’ai passé une grande partie de ma vie avec eux, à faire des activités, aller au restaurant… C’est un truc vraiment spécial pour moi que de jouer contre eux.

Quand j’ai appris qu’on allait affronter l’Allemagne, j’ai tout de suite mis un mot dans le fil de conversation pour dire que l’objectif, c’était de se revoir sur le terrain en octobre. En fait, j’attendais plus la liste de l’Allemagne que la nôtre et je n’ai pas été déçu. Parce qu’il n’y a pas qu’eux. (Nadiem) Amiri est un ami également. Et je connais aussi (Ridle) Baku. C’est beau

Vous qui en voyez certains assez extraordinaires en Ligue des champions, il y a des joueurs, dans cette équipe allemande qu’on dit moins impressionnante que dans le passé, qui vous enthousiasment malgré tout ?

Cela a toujours été une nation qui a puisé sa force dans le collectif. C’est pour ça qu’on l’appelle la « Mannschaft« .

Pensez-vous qu’elle puisse ne pas se qualifier pour le Mondial ?

Ça ne me concerne pas. Mes objectifs à moi, ils sont ailleurs. Si vous me demandez si j’aimerais que mes copains aillent au Mondial, je vous répondrai « oui, bien sûr« . Mais je n’ai rien à voir avec ça.

Pourquoi on ne joue pas à Mayence ? Le stade est plus beau !

Vous avez à voir avec le début très bon qualitativement, en termes de jeu, de Jeff Strasser, mais aussi très frustrant en termes de résultat. Comment l’avez-vous vécu ?

Dur à digérer. Et j’étais encore plus frustré après l’Irlande du Nord que je ne l’ai été face à la Slovaquie parce que déjà là, j’avais ce sentiment de « déjà-vu« . Les Slovaques savent aussi bien que nous qu’on aurait dû gagner le dernier match, mais on en est encore ressortis choqués. C’est comme ça, le foot aime écrire ses propres histoires.

Théoriquement, vendredi, vous pourriez retrouver Christopher Martins à vos côtés, dans l’entrejeu. Cela change quoi, pour vous, d’un point de vue très personnel ?

Bonne question… Moi, j’aime évoluer avec lui car il a une façon de jouer qui nous donne de la confiance. Quand il a la balle, il sait ce qu’il fait et cela apporte une stabilité à l’équipe. Il me permet de me projeter beaucoup plus vers l’avant.

Cela pose, d’office, la question de votre positionnement, sur le terrain, surtout avec le retour de Mathias Olesen devant la défense plutôt que derrière les attaquants, comme c’était souvent le cas avec Luc Holtz…

Mon positionnement dépend beaucoup de ce que l’on veut mettre en place et de l’adversaire contre lequel on joue. Parce qu’on a aussi joué beaucoup de matches sans « Kiki«  et qu’on s’est adaptés. Moi, je me sens confortable que ce soit à deux ou à trois derrière mais de toute façon, je pense que vendredi, mon rôle sera quand même surtout défensif.

Des grands stades, vous en fréquentez de sacrés désormais en Ligue des champions. À tout prendre, ce match contre l’Allemagne qui se jouera dans celui de Hoffenheim…

Ah c’est un beau stade, mais j’aurais préféré qu’on joue à Mayence ! Pourquoi pas Mayence ? Le stade est plus beau et il y a une meilleure ambiance !

Mais à Hoffenheim, il y aura près de 2 500 supporters luxembourgeois.

J’ai vu l’info, oui. Ces dernières années, c’est extraordinaire ce qu’ils font pour nous. On sent que les gens aiment venir nous voir jouer. Cela me rend fier et heureux parce que ce n’était pas le cas quand j’étais enfant.