Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Malgré une belle performance, le RFCU s’est incliné contre Dila Gori à domicile au premier tour aller de la Ligue Conférence (1-2). Mais il est revanchard avant le match retour, ce soir (18 h) en terres géorgiennes.
C’est dans une atmosphère assez particulière que le Racing a dû reconnaître hier le stade Tengiz Burjanadze de Gori, où il tentera ce soir (18 h) de renverser le FC Dila Gori afin de poursuivre l’aventure en Ligue Conférence, après sa défaite 1-2 au 1er tour aller. Une pluie torrentielle, accompagnée d’un orage violent, s’est abattue sur la ville géorgienne, 30 minutes avant l’entraînement des Ciel et Blanc. Une éclaircie s’est cependant produite au moment de découvrir le stade, surplombé par une majestueuse forteresse et entouré de collines. Un cadre dépaysant pour les joueurs de la capitale. «C’est un beau petit stade. J’espère que demain il y aura une belle ambiance», décrit l’entraîneur allemand Yannick Kakoko. Mais les sourires étaient de mise lors de cette ultime séance, à l’abri des regards, même si certains locaux curieux ont veillé à y jeter un œil.
Arrivés à l’hôtel il y a deux jours, les joueurs du RFCU sont maintenant acclimatés à l’atmosphère caucasienne et aux deux heures de décalage horaire. «Je trouve que l’ambiance est très bonne, très positive. Je pense que tout le monde est conscient que l’on a fait un match très correct la semaine dernière. On était tous très déçus de perdre ce match-là, mais ce n’était qu’une première partie et on va tout faire pour prendre notre revanche et passer au second tour», affirme le coach du Racing après cette reconnaissance primordiale. À 24 heures du coup d’envoi, aucun joueur ne semble nerveux. Il y a de la décontraction, mêlée au sérieux, dans les différents exercices. Une manière d’aborder sereinement l’ambiance de ce match retour, de manière solidaire.
«On va tout lâcher sur le terrain»
L’effectif affichait complet hier sur la pelouse, multipliant les premières foulées dans cet écrin de 5 000 places. Cependant, deux alertes subsistent au milieu du terrain. Le capitaine Farid Ikene et la recrue Bruno Freire ont ressenti tous deux des douleurs lors de ces dernières séances. Une décision devrait être prise dans les prochaines heures sur les deux cas, mais ils ont pris part au dernier entraînement collectif.
Un volet physique qui avait joué quelques tours au RFCU à l’aller, alors que leurs adversaires sont encore en pleine saison. «La partie physique est liée à plusieurs paramètres : contrôle du match, vitesse à laquelle on perd le ballon. On ne va pas se mentir, Dila Gori est plus avancé par rapport à nous. Mais on doit montrer qu’on est prêt sur ce point, et nous le sommes. On va tout lâcher sur le terrain», promet Kakoko, confiant dans les ressources de ses joueurs.
Cependant, en face, se dresse toujours cette équipe de Dila Gori, repartie jeudi dernier du stade Achille-Hammerel avec un avantage d’une unité qui pourrait conditionner les choses. Mais Yannick Kakoko reste confiant : «On va établir notre style de jeu. Je pense que c’est la raison pour laquelle nous sommes ici. On essaye d’intégrer les nouveaux joueurs dans cette structure.» Les Luxembourgeois n’oublient pas l’habileté dont avaient fait preuve les Géorgiens sur les coups de pied arrêtés. Ils avaient trouvé, et par deux fois, la solution lors de la première manche. Aleksandre Andronikashvili, après un match aller convaincant, sera forcément scruté de très près. Mais après avoir bravé le continent, le Racing aimerait bien poursuivre l’aventure et garder encore un peu son flambeau européen.
