[Football] Les Roud Léiwinnen tiennent leur barrage !

Élim. euro-2025 féminin Le Luxembourg a ramené mardi d’Estonie le nul (1-1) qu’il lui fallait pour finir parmi les meilleurs deuxièmes de Ligue C et sortir de sa poule pour la toute première fois.

La Suède, vice-championne olympique en titre classée 6^e au classement FIFA, la Norvège (16^e), quatre tournois majeurs (une Coupe du monde, deux championnats d’Europe et les JO-2000) au compteur, l’Autriche (17^e), la Belgique (18^e), l’Irlande (25^e), la Finlande (26^e), la République tchèque (30^e) et la Pologne (32^e).

C’est dans ce prestigieux contingent, composé des équipes ayant terminé troisièmes ou quatrièmes de leur groupe en Ligue A, que se situe le futur adversaire des dames du Luxembourg lors du 1^er tour des barrages de l’Euro-2025, disputé en octobre.

En rendant mardi soir la monnaie de sa pièce à l’Estonie, qui les avait accrochées sur le même score (1-1) vendredi à Esch-sur-Alzette, les Roud Léiwinnen ont assuré leur place parmi les trois meilleurs deuxièmes de la Ligue C (et même de meilleures deuxièmes) des éliminatoires, un classement qui leur permet de sortir de leur poule de qualification pour la toute première fois de leur histoire. Et, donc, de se frotter à l’automne à ce qui se fait non pas de mieux en Europe, mais s’en rapproche tout de même pas mal.

Comme un symbole, c’est Amy Thompson, la meilleure buteuse de l’histoire de la sélection féminine, qui a montré la voie à son équipe à un moment où elle était tout sauf souveraine (0-1, 18^e), mise sous pression par une Estonie qui pouvait elle aussi se qualifier en cas de victoire et venait de se faire refuser l’ouverture du score pour un hors-jeu (13^e). Son 28^e but international a permis au Luxembourg de virer en tête à la pause à Tartu, mais cet avantage a volé en éclats dès le retour des vestiaires, quand Teern a profité d’une erreur de relance de Schlimé pour égaliser (1-1, 49^e).

Une égalisation sans conséquence pour les Roud Léiwinnen, au même titre que leur manque de réalisme offensif, symbolisé par les quelques balles de 2-0 puis de 2-1 manquées par Lourenco et Thompson : ce sont bien elles qui poursuivent l’aventure, et c’est aussi mérité qu’émouvant aux yeux de Dan Santos. «Elles ont respecté les consignes pendant 90 minutes, elles ont été au niveau tactiquement et mentalement, apprécie le sélectionneur. Voir les filles pleurer comme ça après le match, ça me réchauffe le cœur.» Et ça donne déjà envie d’être en octobre.