Beaucoup de choses pourraient changer la saison prochaine dans l’arbitrage au Luxembourg.
La VAR en BGL Ligue, c’est peut-être pour bientôt. Le 11 octobre dernier, nous nous faisions l’écho de l’intérêt manifesté par la FLF pour la proposition d’une société anglaise, qui a conceptualisé une VAR light à quatre caméras et pour un coût d’installation à 50 000 euros par stade. Oubliez ça.
En tout cas pour l’instant. Car le président du comité des arbitres fédéraux, Charles Schaack, est revenu du Qatar avec une information assez saisissante qui pourrait rendre caduque la précédente : Pierluigi Collina a annoncé sur place à tous les envoyés des petits pays que la FIFA planche actuellement sur une formule qui lui est propre et qu’elle pense adaptable dans toutes les fédérations à moyens très modestes.
«On nous a donc conseillé d’attendre parce qu’ils expérimentent actuellement un système extra-light, a souri Charles Schaack, hier. Ils n’ont rien dit de clair sur ce qu’ils sont en train de préparer, mais uniquement que leur « produit » serait bientôt prêt. Ce serait un avantage énorme pour nous parce qu’a priori, il serait vraiment conçu pour tous les terrains. Bien sûr, j’imagine qu’il faudra toujours des ressources humaines, mais nous sommes très optimistes, là…»
Et bientôt beaucoup plus d’arrêts de jeu ?
Les mois à venir risquent d’être extrêmement agités sur le sujet et la formation des arbitres du pays très active si la FIFA fait aboutir son projet. Il est d’ailleurs à signaler que le renouvellement des commissions, dans la foulée des élections à la fédération, a réservé une petite surprise : Charles Schaack a composé son équipe en se privant du nouvellement élu Tun Mestre, alors que de coutume, un deuxième membre du CA est inclus dans l’«affaire», mais également d’Alain Hamer, qui s’occupait ces dernières années des arbitres élite, notamment.
Sorti de ce point de détail qui n’en est pas un puisque le petit monde des hommes en noir en est plutôt secoué, le football luxembourgeois attend désormais également les prochaines directives de la FIFA, dans le courant du printemps et qui suivront de loin le Mondial-2022. Alors que M. Bourgnon a laissé huit minutes d’arrêt de jeu lors d’Hostert – Etzella, le week-end passé, une rumeur lancinante laissait entendre que la consigne était passée jusqu’aux fédérations qu’il fallait désormais décompter absolument chaque arrêt de jeu.
Faux, répond Charles Schaack, mais qui anticipe que la saison prochaine pourrait bien voir débarquer cette modification fondamentale : «Pour le moment, on continue comme d’habitude et les arrêts de jeu sont à la discrétion de l’arbitre, avec certaines règles : trente secondes par changement de joueur et une à deux minutes par blessure environ. Mais on attend une circulaire de la FIFA pour entre mars et mai. Et je pense que cet allongement des arrêts de jeu pourrait aussi arriver partout et donc chez nous, car une étude sur le sujet a justement été lancée. Et le groupe de travail préconise un allongement du temps de jeu réel». En 2023-2024, une petite révolution de l’arbitrage ?