[Football] Eliminatoires du Mondial-2026 : quel tirage pour les Rout Léiwen?

C’est ce vendredi que le Luxembourg connaîtra ses trois ou quatre adversaires lors des éliminatoires du Mondial-2026 nord-américain, qui débuteront en mars… ou en juin, selon le nombre d’équipes figurant dans son groupe.

C’est peut-être là l’avantage de ce calendrier aux cadences toujours plus infernales, dans lequel la Fifa a trouvé le moyen de caser une coupe du monde des clubs à 32 équipes en juin prochain : à raison d’une campagne par an, il permet de vite passer à autre chose. Ce qui n’est pas un luxe, pour un Luxembourg auteur d’une année 2024 oubliable en tous points, de son élimination en demi-finale des barrages de l’Euro-2024 en mars (2-0 en Géorgie) à sa Nations League totalement ratée de l’automne.

En attendant de savoir en mars 2026, date de leur barrage de maintien contre Malte, s’ils repartiront en Ligue C ou en Ligue D (la division la plus basse du continent) lors de la prochaine édition de la Ligue des nations (2026/2027), les Rout Léiwen auront en 2025 l’occasion d’effacer cette campagne désastreuse, symbolisée par «l’affaire Chanot», à l’occasion des éliminatoires du Mondial-2026, dont le tirage au sort sera effectué ce vendredi midi au siège de la Fifa, à Zurich (Suisse).

Quatre ou cinq équipes? Début en mars ou en juin?

Mais sans même parler de se frayer un chemin jusqu’en Amérique du nord, théâtre de cette 23e Coupe du monde organisée conjointement par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, faire beaucoup mieux en 2025 qu’en 2024, où ils n’a remporté qu’un seul de ses dix matches (en amical, face au Kazakhstan), n’est en rien garanti pour le Luxembourg qui figurera dans le quatrième des cinq chapeaux lors de ce tirage. Ce qui le condamne à affronter trois nations – dont un possible cador – supérieures à lui, sur le papier.

Mais s’ils n’aborderont pas ces qualifications en victimes désignées, eux qui ont fait jeu quasi égal avec la Slovaquie et pris le meilleur sur l’Islande et la Bosnie en éliminatoires de l’Euro-2024, il n’est pas dit non plus que les Rout Léiwen y auront ne serait-ce qu’une fois l’étiquette de favori. Pour peu qu’ils tombent dans un groupe de quatre équipes plutôt qu’un groupe de cinq, ils n’entreront en lice qu’en juin, et non en mars, ne disputeront que six matches (au lieu de huit) et n’affronteront pas, fatalement, d’équipe du chapeau 5, supposément plus abordable.

Ces deux inconnues seront levées dès midi ce vendredi, mais une autre demeurera peut-être, si jamais les équipiers de Laurent Jans héritent justement de l’un des six groupes de quatre : l’identité de la nation du chapeau 1 atterrissant dans celui-ci. Cette équipe ne sera connue que fin mars, à l’issue des quarts de finale de la Nations League (Espagne – Pays-Bas, France – Croatie, Portugal – Danemark et Italie – Allemagne), selon la répartition suivante : les perdants dans un groupe de cinq, les gagnants (qualifiés pour le «Final Four») dans un groupe de quatre.

Luc Holtz et Paul Philipp se verront après le tirage

Une autre incertitude plus légère, celle entourant l’avenir immédiat de Luc Holtz, doit encore être évacuée dans la continuité du tirage au sort. Sous contrat jusqu’en décembre 2025, le sélectionneur n’est, en théorie, pas menacé au terme de cette année éprouvante sur les plans sportif, mais aussi humain.

Mais puisque le président de la FLF Paul Philipp, après le nul final contre l’Irlande du Nord (2-2, le 18 novembre), avait annoncé qu’il verrait le technicien «avant la fin de l’année, mais pas avant le tirage au sort», c’est-à-dire dans les quinze jours qui viennent, il convient de rester attentif à ce qui pourrait éventuellement sortir de cette entrevue, dont la date exacte n’a pas filtré. On ne sait jamais…