La dernière fois qu’il était venu au Grand-Duché, en mars 2021, le Portugal en avait bavé au Barthel, sur un terrain compliqué, pour s’imposer 1-3. Alors le petit magicien de Manchester City espère que cette nouvelle pelouse, au stade de Luxembourg, sera plus à son goût.
Vous voila de retour au Luxembourg, deux ans après votre dernière visite. Quel souvenir gardez-vous de votre dernière opposition au stade Josy-Barthel?
Bernardo Silva : La dernière fois qu’on était venus ici, on avait connu beaucoup de difficultés. Cette sélection luxembourgeoise s’améliore sans cesse. Ils ont des capacités et sont invaincus depuis six ou sept rencontres (NDLR : six, mais si cela peut monter à sept…). Cela peut devenir compliqué, on peut avoir un mauvais jour -c’est d’ailleurs pour ça qu’on adore ce sport-, mais notre travail, c’est justement de tout faire pour ne pas en avoir, de mauvais jour. Demain (NDLR : dimanche), on va essayer de rester le plus possible dans leur partie de terrain.
Cela sera notablement plus facile avec un terrain a priori beaucoup plus jouable qu’en 2021…
Je suis très content. Je viens de le voir et on m’a dit que c’était une nouvelle pelouse. C’est vrai que la dernière fois (NDLR : il sourit), elle n’était pas très très bien. Alors je suis content qu’elle ait été changée et j’espère que cette nouvelle pelouse va nous aider. Mais en même temps, cela doit aider le football luxembourgeois aussi.
Il y aura beaucoup de supporters demain, y compris Portugais. Cela va vous changer du huis-clos de la dernière fois.
C’est bien d’avoir tant de fans, même dans un pays qui n’est pas le nôtre. Et quand on voit les demandes de places qu’on a et qui viennent d’un peu partout, on sait qu’on sera soutenus.
Vous évoluez chez le monstre Manchester City, deuxième de Premier League. Quand on sait que le seul joueur luxembourgeois à jouer en Angleterre, Danel Sinani, est lui sous contrat avec Wigan, lanterne rouge de Championship, en quoi cela vous renseigne-t-il sur la différence de niveau qu’il existe encore entre les individualités des deux pays?
Oh non, ils sont tous de grands valeurs, ces joueurs. On a énormément de respect pour eux, quand on voit comme cela a été dur de gagner ici la dernière fois. Et j’en donne encore plus à Sinani parce que moi aussi, je suis passé par là, avant…
(avec J. F.)