[Football] Andréa, 8 ans, de Gasperich, sélectionné par le FC Barcelone

Le petit Andrea Gattone, 8 ans, qui vit à Bonnevoie et évolue au Tricolore Gasperich, a été repéré lors d’un stage auquel il participait en Italie. Départ pour la République dominicaine en fin d’année !

Du 9 au 14 décembre se tiendra, en Républicaine dominicaine, un tournoi organisé par le FC Barcelone, qui prend les devants très très en avance. Il emmène sur l’île située au large de Cuba une flopée de gamins, des U9 au U15, afin de les situer sur une échelle de «recrutabilité» et dans la génération 2025 de ces garçons repérés parfois précocement se trouvera un habitant du Luxembourg. Andrea Gattone, 8 ans, qui évolue au Tricolore Gasperich en tant que milieu de terrain, a ainsi été repéré lors d’un stage estival en Italie et conservé au bout d’un processus ultrasélectif : seuls deux garçons sur trois cent ont intégré l’équipe internationale qui se déplacera en République dominicaine en fin d’année, pour Las Americas Cup. Elle comprendra un petit Belge, un Suisse, un Canadien, un Américain… et Andrea. Et elle affrontera des équipes de tout le continent sud-américain (Brésil, Mexique, Argentine, Uruguay…) ainsi que deux équipes «officielles» du FC Barcelone.

Bi-national franco-italien, cet ancien joueur du RFCU (il y a fait une saison) a séduit par sa technique, son sens du dribble, sa vision du jeu, mais s’il est «super content et super motivé», dixit son père, Laurent Gattone, il sait aussi que les portes ne peuvent pas s’ouvrir aussi jeune. «Comme pour la FLF, on parle de processus de recrutement plutôt vers 10-12 ans. La priorité, là, ça reste l’école. Heureusement, il est bon aussi là-dedans.» Cela n’empêchera pas Andrea, doublement surclassé à Gasperich, d’être testé très bientôt par le FC Metz.

C’est seulement la deuxième fois qu’un joueur originaire du Luxembourg accède à ce genre de folle expérience. L’an passé, à 10 ans, un joueur du Swift, Yani Jarosz, s’était lui envolé vers le Japon pour le même genre de tournoi. Cela commence à devenir une bonne habitude.

Julien Mollereau