Au total, 132 logements gérés par le bailleur public sont inoccupés depuis plus de deux mois. Explications.
Alors qu’avoir un toit au-dessus de la tête se révèle être un vrai parcours du combattant pour bon nombre d’habitants, 132 logements gérés par le Fonds du Logement sont actuellement vacants depuis plus de deux mois.
Arguant qu’«il est impératif que le parc public de logements soit utilisé au maximum de ses capacités», le député Yves Cruchten (LSAP) a voulu savoir pour quelles raisons ces logements ne sont pas occupés. Et ce, d’autant plus que «les loyers sur le marché privé restent à un niveau inabordable pour de nombreuses personnes», écrit-il dans une question parlementaire.
Le ministre du Logement, Claude Meisch, lui a répondu mardi en précisant que la durée moyenne de vacance est de six mois pour les logements en rénovation, et de trois mois pour ceux en cours d’attribution. Parmi ces 132 logements, ajoute-t-il, 88 sont en cours de rénovation et 44 en attente d’attribution ou de relogement. Un chiffre à mettre en perspective avec les 2 266 logements abordables que compte le parc public.
La raison de cette inoccupation est due aux travaux nécessaires pour répondre aux normes de salubrité, de sécurité ou d’efficacité énergétique, mais aussi aux délais liés aux procédures administratives et à l’acceptation du logement par les candidats, détaille encore le ministre.
Pour raccourcir ces délais, le ministère mise sur une meilleure planification des chantiers et sur une commission d’attribution et de relogements mensuelle. Mais malgré ces efforts, le processus reste dépendant de contraintes humaines et techniques.