Sans grande nouveauté, le défilé militaire a tout de même conquis ses plus fidèles spectateurs, au rendez-vous comme chaque année.
Il fallait arriver tôt et jouer des coudes afin d’avoir une place sur la barrière au plus près du défilé militaire, dimanche midi. Alors, c’est sous un agréable soleil que les premiers spectateurs ont attendu le début du défilé, le long de l’avenue de la Liberté. Claude, retraité, est l’un d’eux et ne raterait le défilé pour rien au monde : «C’est notre fierté de voir tous ces gens qui nous représentent et qui sont prêts à donner leur vie pour nous.»
«En plus, c’est un beau spectacle, c’est notre 14-Juillet à nous, mais en plus petit certes», s’amuse-t-il. Pour son voisin João, il est d’autant plus important de venir car «tous les pays n’organisent pas de défilé donc c’est important».
Au total, près de 800 personnes ont participé au défilé qui a débuté dans les airs par l’A400M, le dernier avion de transport militaire de la flotte belgo-luxembourgeoise. Toujours aussi impressionnant vu d’en bas, ce dernier était accompagné de l’Airbus A330 Multi Role Tanker Transport (MRTT), un autre avion de transport. Un hélicoptère de la police grand-ducale était également de la partie et a survolé le public à moins de 200 mètres de hauteur.
«Mieux qu’à la télé»
Au sol, c’est l’armée qui a ouvert le bal avec une compagnie d’honneur à trois pelotons et le drapeau de l’armée avec grande escorte. Des drapeaux de la Roumanie, de la Belgique et de la France étaient aussi présents en référence à la mission de l’OTAN en Roumaine où des soldats luxembourgeois sont actuellement intégrés dans une compagnie belge, sous commandement français, depuis la guerre en Ukraine.
La police a ensuite pris le relais, avec une escorte de plus de 100 policiers dont l’attraction fut notamment les chiens du détachement à pied du groupe canin. L’administration des Douanes et Accises, l’administration pénitentiaire, le CGDIS et la Croix-Rouge luxembourgeoise ont également défilé, récoltant des applaudissements, le tout accompagné par une centaine de musiciens de l’Union Grand-Duc-Adolphe, composée de cinq sociétés de musique.
Ces derniers ont marqué la fin du défilé une fois devant la tribune des invités, dont le Grand-Duc Henri, et en entonnant le Wilhelmus, l’hymne national. Bien qu’habitué aux défilés sans grande nouveauté, Claude a «encore passé un bon moment». «C’est mieux qu’à la télé, puisque déjà on voit mieux les avions», souriait-il.
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