Fatigué, un jeune homme souhaitait avoir quelques jours de repos. Son patron avait refusé. Il avait donc trafiqué les dates sur un ancien certificat médical établi, signé et tamponné par son médecin traitant…
Par courriel le faussaire avait fait parvenir le document à son employeur au Luxembourg en décembre 2016. Le jeune homme, résidant en Belgique, n’avait toutefois pas pu rester longtemps tranquillement à la maison. En effet, dès que son patron lui avait demandé l’original du document, il avait reconnu les faits.
«L’acte est plus bête que criminel», avait considéré le parquetier qui requérait six mois de prison avec sursis et une amende contre le prévenu, âgé aujourd’hui de 27 ans. Jeudi matin, le tribunal correctionnel l’a finalement condamné à trois mois de prison avec sursis et 800 euros d’amende. Toutes les parties ont 40 jours pour interjeter appel.
F. A.