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Expulsions à Luxembourg : pour déi Lénk Stad, «il faut en finir»


Dans la capitale, seulement 2,6 % des logements seraient abordables.

Le parti de gauche s’inquiète du manque de logements abordables dans la capitale.

Les expulsions des locataires seraient de plus en plus nombreuses à Luxembourg. Le parti de gauche déi Lénk Stad a souhaité, dans un communiqué, attirer une nouvelle fois l’attention sur la situation en matière de logement abordable en Ville et dans le pays, mais aussi sur le manque de protection des locataires en cas de démolition et rénovation importante. «Quatre locatrices, des femmes âgées de 66, 84, 86 et 92 ans, cette dernière ayant habité dans ce logement depuis 50 ans, sont menacés d’expulsion à Merl pour cause de rénovation», s’offusque le parti politique.

Une situation que déi Lénk Stad juge «désolante» et préoccupante. «Sur arrière-fond de spéculation immobilière et foncière, le bâti ancien est souvent remplacé par des constructions nouvelles ou rénovées, qui se vendent à prix d’or et dont le loyer dépasse généralement les moyens des anciens locataires. Ceci à plus forte raison que l’exposition au risque de pauvreté augmente constamment, touchant désormais plus d’un résident sur cinq, et que le loyer moyen excède les 50 % du salaire minimum brut».

Le parti de gauche, tout comme les Verts il y a quelques semaines, réclame au plus vite un agrandissement du parc de logements sociaux dans la capitale. Déi Lénk Stad demande ainsi à la ville de Luxembourg, la mise en place de 5 000 habitations abordables supplémentaires dans la capitale jusqu’en 2029. Des taxes sur les logements vides et sur les terrains constructibles sont également réclamées.  «La Ville doit agir contre la spéculation foncière via un impôt foncier progressif, tout en excluant le domicile principal», conclut le parti de gauche dans son communiqué.