Le 9 juin, aux élections européennes, 72 candidats tenteront de décrocher un des six sièges attribués au Luxembourg dans un hémicycle qui comptera 720 députés pour la législature 2024-2029.
Le 9 juin, aux élections européennes, 72 candidats tenteront de décrocher un des six sièges attribués au Luxembourg dans un hémicycle qui comptera 720 députés pour la législature 2024-2029.
Aux sept partis représentés à la Chambre – CSV, DP, LSAP, ADR, déi gréng, Parti pirate et déi Lénk – viendra s’ajouter, comme déjà aux élections législatives du 8 octobre dernier, le quatuor formé par Fokus, le KPL, Volt et déi Konservativ. Le 12e et dernier parti à s’élancer est un «mouvement d’opposition», baptisé «Mir d’Vollék».
Vu l’équation mathématique qui prévaudra, le match pour obtenir un ou plusieurs sièges à Strasbourg (et Bruxelles) va se jouer, selon toute vraisemblance, entre cinq partis : le DP de Charles Goerens, le CSV du duo Isabel Wiseler et Christophe Hansen, le LSAP de Marc Angel, les verts de Tilly Metz et l’ADR de Fernand Kartheiser. Un des enjeux cruciaux sera de savoir si le parti réformateur, qui a doublé déi gréng aux législatives, va pouvoir conquérir le seul siège de son «ennemi juré».
L’autre match se jouera entre les deux partenaires de coalition CSV et DP. De retour au gouvernement, les chrétiens-sociaux tenteront de revenir à trois sièges, après avoir dû en céder un en 2019 aux libéraux.
Le scrutin du 9 juin aura toutefois un autre enjeu. Il s’agira, en effet, d’un premier test de popularité grandeur nature pour le nouveau gouvernement. En 2014, le trio DP-LSAP-déi gréng avait été puni par les électeurs. Cinq ans plus tard, la coalition tricolore avait signé un bien meilleur score, avec un DP qui avait volé la vedette au CSV.
Le compte à rebours est lancé, pour une campagne électorale qui débutera le 6 mai, trois jours avant la Journée de l’Europe, célébrée le 9 mai.
Ou peut-on trouver les mesures mises en avant par les différents partis ?
Combien y a-t-il de condidats qui:
– sont contre toutes les folies écolos
– ne veulent plus supporter l’Ukraine, pays corrompu à l’extrême
– disent que le faux « vaccin » ARNm est un dangereux médicament qui tue plus qu’il ne protège
?
Si la réponse est zéro, je m’abstiens.