Niederkorn s’est fait éliminer dans les derniers moments des arrêts de jeu, jeudi face aux Russes d’Oufa. Cruel 3e Tour d’Europa League… d’autant qu’avant ce coup de massue, quand le score était encore à 1-1, il y a eu la place pour renverser la vapeur…
Il faut l’avouer, après l’égalisation russe à 1-1 (50e minute) qui avait déjà été un petit coup sur la tête, peu de gens auraient donné une chance au Progrès de se relancer. Et c’est tout à l’honneur des joueurs de Paolo Amodio d’y être parvenus grâce à un but de la tête de Mayron De Almeida, sur un service de Sébastien Thill, alors qu’il restait une petite vingtaine de minutes.
«Ce but ne m’empêche pas d’être très déçu. Être éliminé ainsi, c’est vraiment dur. À la limite, j’aurais préféré qu’on prenne un but à un autre moment», soufflait l’ancien joueur de Tours et Virton, qui a inscrit au passage son troisième but de la compétition après avoir déjà troué les filets de Qabala et du Honved Budapest.
«Pourtant, quand on est repassé devant à 2-1, je pensais qu’on allait au moins accrocher les prolongations. Voire mieux. Parce que nos adversaires russes avaient l’air de souffrir pas mal. Et puis, nous nous sommes créés des occasions pour marquer le 3-1…»
Il aurait fallu enfoncer le clou
Une possibilité cinq étoiles pour Romeu Torres, l’attaquant portugais monté au jeu peu de temps avant. Et une belle frappe enroulée d’Olivier Thill. Le tout dans les cinq minutes qui ont suivi la réalisation de De Almeida. Si l’une de ces deux actions avaient terminé au fond, on aurait certainement assisté à une tout autre fin de rencontre…
L’amertume demeurera. Paolo Amodio confiait en fin de match : «Les joueurs méritaient de jouer cette prolongation, le public aussi. D’autant que je trouve qu’on était supérieurs à notre adversaire dans ces dernières minutes. Et puis, il y a ce but qui vient de nulle part… Un long ballon et peut-être un mauvais placement…»
Julien Carette.