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[Euro-2024] Le Portugal pour confirmer, la Belgique pour se relancer


Ronaldo, toujours en quête de records. (photo AFP)

Portugal et Turquie tenteront de rejoindre l’Allemagne et l’Espagne en huitièmes de finale de l’Euro-2024 samedi en s’affrontant à Dortmund, tandis qu’à Cologne, la Roumanie pourrait faire de même contre la Belgique, déjà dos au mur.

Pour Cristiano Ronaldo, ce deuxième match de la compétition sera l’occasion de montrer qu’il peut encore influer sur les évènements au plus haut niveau malgré ses 39 ans.

Plutôt discret lors de la victoire laborieuse de la Seleçao mardi dernier contre la République tchèque (2-1), il avait été en outre dépossédé de l’un des nombreux records qu’il détient, un peu plus tôt, par le jeune prodige turc Arda Güler.

En redonnant l’avantage aux siens contre la Géorgie (3-1) d’une sublime frappe enroulée, l’ailier, davantage comparé à Lionel Messi qu’à « CR7 » bien qu’il appartienne au Real Madrid, est devenu le nouveau plus jeune joueur à marquer dès son premier match à l’Euro à 19 ans et 144 jours, battant de 14 jours la marque laissée il y a 20 ans par « CR7 ».

Il n’est toutefois pas certain du tout que sa route croise celle de son illustre aîné, en tout cas pas au coup d’envoi. Le sélectionneur italien de la Turquie, Vincenzo Montella, a indiqué qu’il n’était « pas à 100 % de ses capacités ».

Des Turcs sûrs de leurs forces 

Ronaldo continuera lui sa quête de records en tout genre en cherchant à devenir le buteur le plus âgé en phase finale de la compétition continentale, à la place de l’Autrichien Ivica Vastic (38 ans et 257 jours).

Mais l’enjeu du match ne sera évidemment pas dans ces rivalités individuelles puisque les deux équipes ont un billet pour les huitièmes en vue.

Les Turcs, vainqueurs de l’un des matches les plus emballants du début de compétition contre les Géorgiens, ne feront aucun complexe.

« Nous n’avons pas à avoir peur », a clamé Montella en conférence de presse. « Nous devons penser à notre propre match, notre propre mentalité, nos propres atouts. Nous devons être compacts, nous devons afficher de l’unité », a-t-il poursuivi.

L’autre match du groupe F ouvrira la journée (15 h), à Hambourg. Tchèques et Géorgiens en découdront pour continuer à croire en leurs chances.

Mais le second « choc » de la journée, à 21 h à Cologne, verra la Roumanie, elle aussi en quête de qualification, se présenter avec ambition, face à la Belgique.

La Roumanie équipée pour gêner les Belges 

La Belgique « est numéro trois mondiale (au classement FIFA), avec des grands joueurs et ils ont besoin à tout prix d’un résultat », mais « pourquoi ne pas prendre les points qui permettraient de nous qualifier ? », a lancé le coach roumain, Edward Iordanescu.

Après leur large victoire (3-0) contre l’Ukraine, les Roumains ont le profil pour gêner la Belgique qui s’est cassée les dents sur le bloc slovaque lors de la première journée, encaissant une défaite (1-0) qui ne leur laisse presque aucune marge de manoeuvre.

Les Roumains « savent souffrir, ils savent rester bas, ils ne se plaignent pas. Ils ne prennent pas de risques, jouent beaucoup de longs ballons et ils le peuvent parce qu’ils sont très bons sur les seconds ballons », a averti Domenico Tedesco, le sélectionneur des Diables Rouges.

L’Ukraine ayant un peu redressé le tir en disposant des Slovaque (2-1), vendredi, la Belgique est la seule équipe du groupe E à zéro point, quand les trois autres en comptent trois.

Un nouveau revers compliquerait considérablement une éventuelle qualification, un an et demi après une sortie décevante au premier tour du Mondial au Qatar.